Les grandes puissances internationales craignent de fortes représailles après la mort du général iranien Soleimani. Paris, Londres, Moscou et Pékin appellent les parties au calme et à la retenue. Le Maroc pense que la solution devrait être politique, parce le conflit risque de prendre une ampleur ingérable. Le porte-parole du gouvernement marocain, Hassan Abyaba, a renouvelé la position du Maroc à l'égard de la crise irano-américaine, soulignant que la solution doit obligatoirement passer par le dialogue ainsi qu'un processus politique auxquels prendront part les pays concernés. En effet, après que l'Iran ait promis par la voix de l'ayatollah Ali Khamenei de venger la mort de Soleimani, la situation est devenue dangereuse. Le Premier ministre démissionnaire irakien, Adel Abdoul Mahdi, a d'ailleurs fermement condamné «l'assassinat», expliquant que la frappe américaine constitue une atteinte flagrante aux conditions de la présence américaine en Irak ainsi qu'à la souveraineté de son pays. Cette situation désastreuse qui risque d'allumer la mèche d'une guerre destructrice en Irak, a poussé le Maroc à préciser que la situation n'est pas claire dans la région, ajoutant que le royaume ne peut pas prendre position sur cette question à l'heure actuelle. Pour rappel, le général Kacem Soleimani était émissaire de la République islamique en Irak. Le Pentagone a annoncé que Donald Trump avait lui-même ordonné l'ordre de le «tuer». Cette frappe intervient 3 jours après une attaque contre l'Ambassade américaine en Irak.