Le président de la société Bab Darna, Mohamed Wardi a été placé en détention préventive sur ordre du procureur du roi. Il sera transféré à la prison d'Okacha, une fois que l'affaire sera soumise au juge d'instruction. Tout commence lorsque l'homme d'affaire provoque un véritable coup de propagande via des spots publicitaires annonçant la vente de biens immobiliers à des prix attractifs dans les principales villes du Maroc. La société immobilière a diffusé des annonces sur des chaînes de télévision nationales et sur des médias sociaux pour des projets immobiliers dans les quartiers les plus prestigieux des villes de Casablanca et Marrakech, à des prix bien inférieurs à ceux en vigueur sur le marché marocain. La joie fait place aux soupçons. Comment est-il possible que les prix avancés par la société ne permettraient même pas l'acquisition d'un terrain pour la construction de villas ou même d'appartements ? Les premières enquêtes ont révélé que Mohamed Wardi détenait au total quatre sociétés et holdings, basés à Casablanca dont le capital est estimé à 7,1 millions de dirhams. Selon les chefs d'accusation, le propriétaire de la société Bab Darna est accusé de commercialiser des projets immobiliers fictifs à des prix très attractifs. Estimant que ni les prestations ni les délais promis n'ont été respectés, les victimes qui ont demandé à se faire rembourser leurs avances se sont vues refuser leur demande par le promoteur. Les victimes ont été entendues par les officiers de police judiciaire, et ont déploré l'invention des appartements promis, malgré les fonds qui ont été avancés. Fonctionnaires, petits investisseurs et entrepreneurs, marocains résidant à l'étranger, tous font partie de la longue liste de victimes, qui seraient au nombre de 800.