Impacté par la baisse du résultat financier et la contribution des sociétés mises en équivalence, le résultat net part du groupe de HSP s'affiche en repli de 5% au terme du premier semestre 2019. Le résultat net consolidé du groupe HPS s'est limité à 40,2 MDH au titre du premier semestre 2019, soit un recul de 5% par rapport à la même période un an auparavant. Un repli à imputer, selon le PDG du groupe, Mohamed Horani, à la diminution du résultat financier et de la baisse de la contribution des sociétés mises en équivalence au résultat. Dans le détail, les charges financières ont été alourdies par le coût de la dette dans un contexte où le dollar était relativement stable. Et ce contrairement à l'année dernière où le groupe a bénéficié de gains de change en lien avec la tendance baissière de la devise. Les bénéfices du groupe ont également subi l'effet d'un impôt sur le résultat plus élevé du fait «d'une activité beaucoup plus importante sur le marché marocain et où nous sommes soumis à un impôt plus fort que sur les autres régions», explique Brahim Berrada, DG de HPS. Au niveau opérationnel, le résultat d'exploitation a atteint 56,2 MDH, en progression de 21,8% par rapport à la même période de l'année dernière. La marge opérationnelle, quant à elle, s'est établie à 16,1% grâce à l'effort continu «d'amélioration de l'excellence opérationnelle du groupe», affirme le top management. Par ailleurs, l'évolution à la hausse des activités du groupe HPS résulte de la croissance continue des activités monétiques du groupe et ce malgré un ralentissement de l'activité Services (-8,9%) en raison des réductions budgétaires observées sur le marché français. HPS enregistre ainsi une progression de 17% par rapport au premier semestre 2018 pour atteindre 349,5 MDH. S'agissant de l'activité Solutions, le déploiement de projets importants, indique Horani, a permis au groupe de réaliser une progression de 21,7%, tandis que l'activité Processing a enregistré une évolution de 7,3%, profitant des premiers revenus récurrents constatés sur les projets en cours de déploiement. À cela s'ajoute la forte augmentation du upselling avec ses clients existants (+60,1% par rapport au 1er semestre 2018). À noter que «les projets Processing ne sont rentables qu'au-delà de 4 ans», précise Brahim Berrada. L'impact des projets importants signés en 2018, caractérisés par des cycles d'implémentation et de facturation plus longs, a engendré une dégradation du besoin en fonds de roulement (BFR) avec un cash-flow opérationnel négatif de 42,2 MDH. La trésorerie s'est quant à elle établie à 46,1 MDH et termine en baisse de 62,41% par rapport à fin 2018. En ce qui concerne le backlog, constitué des revenus contractualisés à constater sur les années à venir, Horani a relevé une diminution de 11,6% pour finir à 482,7 MDH, expliquant ceci par un retard sur les ventes de nouveaux projets et l'accélération du déploiement de projets importants.