Le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale & le FMI a tenu une réunion parlementaire d'une journée le 21 juin 2019, en collaboration avec le Sénat français et le groupe de la Banque mondiale, pour discuter de la manière dont les parlementaires du G7 et des pays partenaires peuvent contribuer aux priorités du G7 dans leurs Parlements nationaux. Le Réseau parlementaire, dont la vice-présidence est assurée par Lahcen Haddad, a invité des parlementaires membres du G7 et de pays partenaires pour débattre des priorités de la France pour le G7 au Sénat français. Ces initiatives sont étroitement liées aux thèmes de travail du Réseau parlementaire, plus récemment discutés lors de la Conférence parlementaire mondiale de 2019 à Washington, comme l'impact des nouvelles technologies sur le développement, l'automatisation et l'avenir de l'emploi, la bonne gouvernance et la reddition des comptes, l'investissement dans le capital humain, la lutte contre les inégalités et la lutte contre les changements climatiques. La hausse des inégalités est une grave menace pour la cohésion des sociétés et un développement économique profitant au plus grand nombre. La France place au cœur du débat la réduction des inégalités et la dimension sociale de la mondialisation. La promotion d'un tel modèle constitue un choix politique majeur et sera le fil rouge de la présidence française du G7. Considérant que les pays du G7 sont aussi les principaux donateurs de l'Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale, cette conférence a été également l'occasion de présenter les priorités de la 19e reconstitution (IDA19). La 19e reconstitution des ressources de l'IDA permettra de relever les défis de la pauvreté et du développement dans les pays les plus pauvres du monde, notamment les situations de fragilité, les conflits et la violence, les déplacements forcés, les changements climatiques, les inégalités entre hommes et femmes. L'Association internationale de développement (l'IDA) est la structure de financement concessionnel la plus importante et la plus fiable pour les 75 pays en développement et les plus pauvres du monde, où vivent environ les deux-tiers des plus pauvres de la planète – soit presque 500 millions de personnes. Les ressources destinées à soutenir ces pays sont mobilisées auprès des donateurs au cours de cycles de reconstitution triennaux. La réunion parlementaire au Sénat français a été l'occasion pour Lahcen Haddad de souligner l'importance d'une gouvernance forte pour la réussite des efforts consentis afin de venir à bout des inégalités, des changements climatiques et des effets de la quatrième révolution industrielle. Lahcen Haddad a non seulement présenté son dernier ouvrage sur "la bonne gouvernance et la reddition des comptes", mais a annoncé, au nom du réseau, un nouveau travail en cours et en collaboration avec d'experts de renommée internationale sur "les transitions équitables" vers un monde plus juste et plus durable. Ce travail sera présenté en 2020 à Washington en marge des réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI.