Selon Anas Doukkali, le ministère de la Santé a dépassé le seuil des 50.000 cadres administratifs et médicaux formant son effectif. À l'occasion d'une rencontre consacrée à la présentation du bilan d'étape du «Plan Santé 2025», le ministre de la Santé, Anas Doukkali, a fait savoir que le nombre de cadres médicaux et administratifs a atteint 51.000 cette année, soulignant que le manque important constaté dans les ressources humaines sera compensé par la création de 4.000 nouveaux postes d'emploi au titre de l'année 2018-2019. S'agissant du système d'information hospitalier, Doukkali a annoncé que plusieurs hôpitaux ont commencé sa mise en service en matière de facturation et de réception, expliquant les objectifs de ce chantier visant à améliorer la gouvernance et optimiser l'utilisation des ressources, comme c'est le cas du carnet de santé électronique. Qualifiant d'important le projet d'intégration entre les secteurs public et privé, destiné à fournir des données pour la surveillance épidémiologique, en raison de sa contribution à la prise de bonnes décisions et à la mise en oeuvre de la programmation budgétaire, Doukkali a noté que depuis l'activation de ce plan, 650 mesures articulées autour de 25 axes stratégiques ont été entérinées. Il a également affirmé que l'évaluation concernera 12 domaines visés par le plan d'action, ayant trait aux soins de santé primaires, aux hôpitaux publics, aux médicaments et produits sanguins, à la santé maternelle et infantile, à la santé des personnes en situation de handicap, à la santé mentale et aux maladies non transmissibles et transmissibles, avec à la clé une couverture de santé globale qui est au centre des préoccupations du département de tutelle. Concernant le pilier 4 intitulé «Améliorer la gouvernance et optimiser l'allocation et l'utilisation des ressources», Doukkali a promis d'élargir la couverture médicale de base pour tendre vers la Couverture Sanitaire Universelle (CSU), de pallier la pénurie en ressources humaines de la santé, d'améliorer les conditions de travail et motiver les professionnels de santé et de renforcer l'encadrement législatif et réglementaire du secteur de la santé.