La Royal Air Maroc a été récompensée récemment à Londres pour la transaction de financement de son premier Boeing 787-9 et de son premier Boeing 737-8 Max, en raison du caractère précurseur de la transaction. La RAM a ainsi remporté le prix de "AFIC Tax Lease of the Year" décerné par l'organisme "Global Transport Finance", spécialisé dans les publications liées aux financements du secteur du transport commercial, précise la compagnie dans un communiqué. "Ce prix d'envergure internationale confirme le recours de Royal Air Maroc aux pratiques les plus innovantes du marché dans la gestion de ses opérations financières au même titre que les leaders mondiaux de l'aérien et favorise ainsi son intégration à un écosystème compétitif et challengeant", se félicite la compagnie. La compagnie nationale finance en temps normal ses acquisitions d'avions à travers des leasings garantis par les agences de crédit export ou à travers des crédits commerciaux classiques, rappelle RAM, notant que, cette fois-ci, la compagnie a opté pour une structure de financement de type "French Taxe Lease (FTL)", combiné à une assurance AFIC (Aircraft Finance Insurance Company) pour l'achat de ses Boeing 787-9 et 737-8 Max. Cette décision est intervenue à l'issue d'un appel d'offres ouvert en termes de modes de financement proposés, souligne la même source. L'opération de financement des derniers avions en date acquis par Royal Air Maroc a été montée par une grande banque française, qui a agi également en tant que prêteur aux côtés de banques espagnole et allemande, fait savoir RAM, précisant que les prêteurs ont bénéficié d'une assurance-crédit fournie par l'AFIC, qui représente un syndicat de compagnies d'assurances privées de premier rang sur le marché international. Une équipe interne pluridisciplinaire (Financiers, juristes, responsables des assurances et de la logistique, techniciens aéronautiques et pilotes) a travaillé sans relâche un mois durant, en collaboration étroite avec des établissements financiers et des cabinets d'avocats londoniens, parisiens et casablancais pour sécuriser le financement, souligne RAM, notant que ce dernier a été traduit dans une documentation contractuelle de plus de 640 pages.