Les efforts du Maroc dans la lutte contre toutes les formes de racisme, de discrimination et de xénophobie témoignent de son engagement fort en faveur de la culture de tolérance, du dialogue et d'ouverture, a affirmé jeudi à Rabat le ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme, El Mostafa Ramid. "Considérant son histoire humaine séculaire et ses références culturelles fondées sur les principes de coexistence pacifique entre ses groupes sociaux, ethniques, culturels et politiques, le Royaume a déployé d'importants efforts pour lutter contre toutes les formes de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d'intolérance", a souligné El Mostafa Ramid lors d'une rencontre à l'occasion de la visite de la rapporteuse spéciale de l'ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d'intolérance qui y est associée, Tendayi Achiume, en visite de travail au Maroc. Il a dans ce sens mis en avant "le rôle pionnier que joue l'institution de Imarate Al-Mouminine "qui garantit la sécurité religieuse et spirituelle et protège la société de tout excès et de toute déviation dans l'explication de la religion aux fins de l'incitation au racisme, à la discrimination ou à la haine". "Le Maroc continue à soutenir le chemin parcouru au niveau international dans la lutte contre la haine et de promouvoir le dialogue international sur la diffusion des valeurs de tolérance et de modération, en encourageant les réunions et les forums internationaux, d'où proviennent d'importantes déclarations de référence tel que le plan d'action de Rabat sur l'interdiction de l'incitation à la haine nationale, raciale, ou religieuse menant à la discrimination, l'hostilité et la violence adapté en 2012 et le plan de Rabat en décembre 2017", a-t-il précisé. Le Maroc continue à réhabiliter le cadre juridique et institutionnel en matière de migration et d'asile, et de lutte contre la traite des êtres humains, ce qui a permis de régulariser la situation de plus de 50.000 migrants.