Après son retour de la commémoration du centenaire de l'Armistice, où Donald Trump a tenu une réunion bilatérale avec Emmanuel Macron, le président américain a lancé une cascade de Tweets contre son homologue français, critiquant son idée de constituer une armée de l'Union européenne pour «maintenir en respect la Chine, la Russie, et même les Etats-Unis». Une initiative qui n'est pas du coup du pensionnaire de la Maison Blanche qui a rappelé à Macron que ce genre d'idées avait «mené à la première et deuxième guerre mondiale». Il va même jusqu'à provoquer la fibre patriotique française en estimant «qu'ils ont commencé à apprendre l'allemand à Paris avant que l'armée américaine ne débarque» Emmanuel Macron suggests building its own army to protect Europe against the U.S., China and Russia. But it was Germany in World Wars One & Two - How did that work out for France? They were starting to learn German in Paris before the U.S. came along. Pay for NATO or not! — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 13 novembre 2018 En une heure, Trump a tweeté trois nouveaux messages, critiquant la France pour ce qu'il a décrit comme des tarifs injustes dans les échanges commerciaux avec les Etats-Unis. On Trade, France makes excellent wine, but so does the U.S. The problem is that France makes it very hard for the U.S. to sell its wines into France, and charges big Tariffs, whereas the U.S. makes it easy for French wines, and charges very small Tariffs. Not fair, must change! — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 13 novembre 2018 Il a également suggéré que le problème résidait dans le fait qu '"Emmanuel souffrait d'une très faible cote d'approbation" en France et faisait apparemment allusion au discours de Macron dans lequel il avait dénoncé les tendances politiques «nationalistes », les qualifiant de «trahison du patriotisme», moins d'un mois après que Trump se soit qualifié de «nationaliste» lors d'un rassemblement à Houston. L'Elysée a refusé de commenter les tweets, affirmant que la position du président français sur l'armée et la défense de l'UE était très claire: «La France n'est pas sur le point de choisir entre un système de défense européen et des approches multilatérales».