Selon Omar Hilale, la résolution de l'ONU consacre l'Algérie comme une partie "active" du conflit. Le Conseil de sécurité «décide de proroger le mandat de la Minurso jusqu'au 30 avril 2019», peut-on lire dans le texte de la Résolution 2440, présentée par la plume américaine et votée à une large majorité. Une décision considérée par la diplomatie marocaine comme consacrant «la prééminence de l'initiative marocaine d'autonomie pour résoudre le conflit autour du Sahara marocain». Le Conseil salue par ailleurs la décision de Kohler de tenir une table ronde, les 5 et 6 décembre à Genève, sur la relance du processus politique relatif à la question du Sahara, sans conditions préalables et de bonne foi, «dans le but de procéder à une évaluation des derniers développements, examiner des questions d'ordre régional, et discuter des prochaines étapes du processus politique relatif à la question du Sahara». Dans ce contexte, le conseil insiste sur l'importance d'un «engagement renouvelé» en vue de faire avancer le processus politique en préparation d'un cinquième round de négociations, et rappelle son «soutien à la recommandation contenue dans le rapport du 14 avril 2008 qui souligne que le réalisme et l'esprit de compromis de la part des parties sont essentiels pour réaliser des progrès dans les négociations». Le Conseil de sécurité de l'ONU a par ailleurs salué, le rôle des Commissions régionales du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) à Dakhla et Laâyoune, et l'interaction du Maroc avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies. La résolution a ainsi réitéré la demande du Conseil de sécurité quant à l'enregistrement et au recensement des populations des camps de Tindouf, en insistant pour que des «efforts soient réalisés dans ce sens». Par ailleurs, la Résolution 2440 sur la question du Sahara marocain, laquelle résolution «consacre, pour la première fois, l'Algérie comme partie principale dans le processus politique», a déclaré l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale.