Le Conseil national du parti de l'Istiqlal n'a pas apaisé la tension autour des structures du parti depuis le dernier congrès et l'élection de Nizar Baraka. Ce dernier se voit museler par le courant du Sahara mené par Hamdi Ould Rachid qui, après avoir dominé le comité exécutif, met la main sur le Conseil national. Du coup, Ould Rachid «chasse» les derniers éléments du courant de Chabat avec à leur tête El Kihel mais renforce la solitude de Baraka. Ce dernier qui ne s'exprime que devant les membres de son parti, évite la presse, ce qui exacerbe les fuites et les rumeurs autour du parti.