L'ONCF se fixe pour objectif d'atteindre six millions de passagers par an. Pour ce faire, elle prévoit d'ores et déjà un départ chaque heure de Casablanca et de Tanger, avec l'objectif d'atteindre un taux de remplissage moyen des trains de 70%. Chaque train ayant une capacité allant de 532 à 1.064 places. La Ligne à grande vitesse (LGV) entrera en service après l'Aïd El Kebir ! Entendez dans un futur très proche, c'est-à-dire au plus tard au début septembre prochain, puisque «la Fête du mouton» aura lieu, en principe, à la mi-août. En tout cas, l'information a été donnée par Abdelkader Amara, le ministre de l'Equipement, du transport et de la logistique. Répondant à deux questions posées par un confrère, d'abord sur le respect de la date de mise en service cet été comme précédemment annoncé, Amara a affirmé que «le délai de mise en service cet été sera effectivement respecté. Elle est précisément prévue après l'Aïd El Kebir, en fin août». Et d'ajouter que «nous sommes actuellement en train de finaliser les essais qui se passent très bien». Tarifs déterminés par l'offre et la demande Signalons que dans ce cadre, l'ONCF (Office national des chemins de fer) a réalisé sur quatre jours, notamment du 25 au 28 mai sur le tronçon Casablanca-Kénitra, le travail d'un mois de chantier, ce qui a, bien entendu, engendré des perturbations monstres chez les usagers. Ensuite, sur une seconde question relative à la tarification qui sera appliquée aux usagers, le ministre a répondu que «les prix sont prêts mais nous préférons ne pas les divulguer pour l'instant. Ceci étant, il faut retenir que nous avons travaillé sur une idée qui consiste à avoir des tarifs modulables en fonction de l'offre et de la demande, mais aussi de l'anticipation et de la date de réservation. Dans ce cadre, les billets pourront même descendre en dessous des prix actuels pour des périodes de faible affluence. Bref, le système sera très «open», avec des tarifs pouvant varier du simple au triple. C'est du reste ce qui se fait partout ailleurs dans les pays développés». En attendant d'entrer dans le vif du sujet en fin août prochain, où il y aura certainement un système d'abonnement élaboré pour les usagers, sachez que ce projet de l'ONCF, la première ligne à grande vitesse en Afrique, va transformer la vie de milliers de personnes. Il va en effet complètement révolutionner les déplacements entre Casablanca et Tanger, deux villes qui seront donc reliées en 2 heures10 minutes contre 4 heures 45 minutes auparavant. Mais également Tanger et Marrakech et plus tard Tanger et Agadir. Six millions de passagers par an L'ONCF se fixe pour objectif d'atteindre six millions de passagers par an. Pour ce faire, elle prévoit d'ores et déjà un départ chaque heure de Casablanca et de Tanger, avec l'objectif d'atteindre un taux de remplissage moyen des trains de 70%. Chaque train ayant une capacité allant de 532 à 1.064 places. Au niveau environnemental, signalons que le projet a concilié au maximum les contraintes techniques du tracé et les exigences environnementales en optimisant son intégration au paysage, mais aussi en évitant au maximum les milieux naturels sensibles. En effet, l'ONCF, qui assure la maîtrise d'ouvrage du projet, a mobilisé l'ensemble des acteurs du chantier de la LGV pour faire du principe du respect de l'environnement une des clés de réussite du projet. La démarche intègre notamment la concertation et l'implication des populations riveraines ainsi que des autorités locales tout au long des phases d'exécution du projet. Pour toutes ces raisons, la préservation de la biodiversité, des ressources naturelles et des richesses humaines et sociales des territoires traversées par le tracé, demeure une préoccupation centrale du projet, du chantier à la phase d'exploitation. D'ailleurs, l'office s'est doté du Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) qui consiste à faire respecter les engagements environnementaux et sociaux du projet. Pour rappel, cette feuille de route est issue des résultats de l'Etude d'impact environnemental et social (EIES) qui avait reçu en son temps, l'acceptabilité environnementale du Comité national des études d'impact.