Une croissance de 4,5%. Telle est la projection du think-thank britannique, The Economist Intelligence Unit (EIU), relevant du groupe de presse The Economist). Ainsi donc, l'augmentation de 13% de la production céréalière en 2011 devrait contribuer à la croissance de l'économie nationale estimée à 4,3%. Dans son rapport mensuel portant sur le mois de décembre, le think-thank indique que ces résultats devraient stimuler la consommation privée au cours de l'année 2012. Sur le long terme, le poids des secteurs non agricoles devrait se renforcer, à la faveur des efforts du Maroc visant à promouvoir le secteur manufacturier et les industries de l'offshoring, poursuit l'EIU, qui cite le démarrage de la production au niveau de l'usine Renault à Tanger. L'EIU n'a pas manqué, d'un autre côté, de mettre en avant la bonne performance de la devise nationale et le succès du Maroc à maintenir l'inflation à un niveau inférieur. Un constat qui en amène un autre, celui du renforcement du dirham par rapport à l'euro, notamment en raison des problèmes qui affectent la zone euro. Selon l'EIU, uu dirham plus fort par rapport à la monnaie unique européenne permettra d'atténuer le coût de certaines importations, même si cette situation est jugée «peu favorable» par les exportateurs marocains.