En réponse à une question orale sur «les décharges publiques dans les communes urbaines et périurbaines», présentée par le groupe Rassemblement constitutionnel à la Chambre des représentants, Nezha El Ouafi a souligné qu'un plan quinquennal 2017-2021 a été mis en œuvre afin d'accélérer la cadence des projets. La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, des mines et du développement durable, chargée du développement durable, Nezha El Ouafi a indiqué, en début de semaine à Rabat, que quelques 50 centres d'enfouissement et de valorisation des déchets seront mis en place à l'horizon 2021, contribuant à la création de richesse et de nouveaux emplois durables ainsi qu'à la transition vers une économie verte, à travers la valorisation des déchets conformément aux objectifs de la stratégie nationale de développement durable. En réponse à une question orale sur «les décharges publiques dans les communes urbaines et périurbaines», présentée par le groupe Rassemblement constitutionnel à la Chambre des représentants, Nezha El Ouafi a souligné, dans ce sens, qu'un plan quinquennal (2017-2021) a été mis en œuvre afin d'accélérer la cadence des projets, en se basant sur une programmation qui tienne compte de l'état d'avancement des plans directeurs provinciaux et préfectoraux de gestion des déchets ménagers et les prévisions de financement à allouer par le Secrétariat d'Etat pour la réalisation des objectifs du programme. Elle a également fait savoir que ledit plan porte sur la transformation de 22 décharges en centres d'enfouissement et de valorisation des déchets, en plus de la mise en place de 25 nouveaux centres. De même, en réponse à une question du groupe Justice et développement sur «la promotion de la chose environnementale», la Secrétaire d'Etat chargée du développement durable a noté que le programme national d'assainissement liquide, qui porte sur 330 villes et centres urbains, vise essentiellement à atteindre un taux de raccordement global au réseau d'assainissement de 80% en 2020 et de 100% en 2030. Inscrit dans le cadre des plans de promotion de l'environnement, ce programme a pour objectif de réduire le taux de pollution en provenance des eaux usées ménagères de 60% à l'horizon 2020 et à 100% en 2030, et d'accroître le taux d'épuration et de recyclage des eaux usées de 50% en 2020 et de 100% en 2030, a-t-elle ajouté. Elle a, par ailleurs, salué les efforts consentis par l'ensemble des partenaires et des parties concernées, se félicitant des avancées réalisées dans ce domaine, notamment au niveau du taux de raccordement au réseau des eaux usées, qui est passé de 70% en 2005 à 75% à fin 2017 et du volume des eaux usées traitées qui a atteint 329,9 m3/an, soit 43,98% (contre 8% en 2005) du volume total estimé à 750 millions m3/an. Concernant le traitement des déchets ménagers et la réhabilitation des décharges publiques, elle a indiqué que la mise en œuvre du programme national de gestion des déchets ménagers et assimilés, en partenariat avec le ministère de l'Intérieur, qui porte sur la réduction des inégalités territoriales dans ce domaine, particulièrement en milieu urbain, a permis d'optimiser la collecte des déchets des centres urbains, pour atteindre 85% contre 44% avant 2008, et d'améliorer l'enfouissement des déchets dans les centres d'enfouissement et de valorisation des déchets, en passant de 10% de déchets produits avant 2008 à 60%. En outre, le programme national de valorisation des déchets a été mis en œuvre en vue de développer le système de collecte et de valorisation des déchets, ainsi que le processus de tri, de recyclage et de valorisation des déchets, dans le but d'atteindre un taux de recyclage de 30% et un taux de valorisation de 30% à l'horizon 2020.