Salaheddine Mezouar, le président de la COP22 est en déplacement depuis hier lundi à Bonn en Allemagne. Mezouar participe aux réunions organisées sous l'égide des Nations Unies dans le cadre des préalables de la COP23 de Fidji. Lors d'une conférence de presse à l'issue de la première journée des sessions de Bonn sur le climat, Mezouar a rappelé que la COP22 a été une étape décisive dans l'engagement universel dans la lutte contre le réchauffement climatique. En présence de la secrétaire exécutive de la CCNUCC, Patricia Espinosa et de l'ambassadrice pour les négociations multilatérales de la COP23, Nazhat Shameem Khan, Mezouar a mis l'accent sur l'importance de reconnaître le rôle clé des acteurs non étatiques et de soutenir leur action climatique. Il a également appelé toutes les parties à soutenir la présidence de la COP23 de Fidji pour faire avancer des projets climatiques concrets. De son côté, Espinosa a indiqué que toutes les parties à la conférence œuvrent à atteindre les objectifs escomptés, rappelant que les sessions de Bonn seront une étape d'évaluation des réalisations accomplies depuis Marrakech. Nazhat Shameem Khan, elle, a salué le soutien apporté par la présidence marocaine et le secrétariat général à son pays pour accueillir et réussir la prochaine COP, notant que ce soutien permettra d'aller de l'avant dans la mise en œuvre de l'Accord de Paris. La COP22, tenue en novembre dernier à Marrakech quelques jours après l'entrée en vigueur de l'historique Accord de Paris, a accueilli la première réunion des parties à cet accord et s'est clôturée par la déclaration de Marrakech pour le climat et le développement durable. La présidence de la COP22 continue de jouer un rôle essentiel dans la poursuite des négociations sur le climat. Le Maroc, rappelle-t-on, a lancé un nombre important d'initiatives concrètes y compris le Partenariat NDC avec l'Allemagne au cours de la COP22, ainsi que l'Initiative AAA (Adaptation de l'Agriculture en Afrique) et le Centre de compétences en changement climatique, 4C, qui vise à créer un réseau de centres de compétences climatiques.