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Sebta veut mettre en place une douane commerciale avec le Maroc
Publié dans Les ECO le 18 - 04 - 2017

Des députés locaux croient savoir que la solution au débordement causé par le commerce transfrontalier passe par l'instauration d'une douane commerciale avec le Maroc. Un projet initié par le passé, qui semble toutefois déplaire à Rabat.
L'avenir économique de Sebta passe par l'instauration d'une douane commerciale avec le Maroc. C'est l'avis que partagent des élus locaux de l'enclave, principalement les formations appartenant au banc de l'opposition. Celles-ci sont unanimes sur l'importance d'initier les démarches conduisant à l'instauration d'une douane commerciale entre le Maroc et l'enclave sebtie. Ce nouveau statut régulera davantage le commerce transfrontalier, en évitant le chaos qui caractérise les frontières, occasionné par la montée en flèche du nombre de porteurs dédiés à cette activité, estiment les partisans de cette proposition.
Cependant, les partis politiques sebtis sont conscients du fait que les autorités marocaines voient d'un mauvais œil cette démarche. «Reste donc à les forcer, à travers l'Union européenne et l'admission de Sebta dans l'espace douanier européen», estiment certaines voix relayées par le média digital local www.ceutaactualidad.com. Selon les socialistes sebtis, l'idée est raisonnable mais n'est plausible que si la collaboration des autorités marocaines est effective. Le parti d'opposition à Sebta estime que pour amener Rabat à adhérer à cette proposition, les autorités européennes doivent peser de tout leur poids dans les négociations, lesquelles seront difficiles. L'autre alternative passe par une intégration de l'enclave au sein de l'espace douanier européen et, de facto, Sebta deviendrait une frontière européenne de plein droit. Une démarche à haut risque car elle serait considérée comme un défi à l'adresse des pouvoirs publics marocains.
De fait, le PSOE est l'un des fervents défenseurs d'une intégration des deux enclaves au sein de l'union douanière européenne. Pour mémoire, le parti socialiste espagnol avait présenté cette demande comme un argument électoral lors les dernières élections législatives en Espagne. À ce titre, Manuel Hernandez, secrétaire général du PSOE Sebta, est convaincu qu'une mise en place de la douane est bénéfique pour l'avenir économique de l'enclave et mettra fin aux divers maux économiques de la ville, causés principalement par le commerce transfrontalier, a-t-il jugé. Toutefois, tout en reconnaissant la portée de cette mesure, Mohamed Ali, coordinateur général du groupe de l'opposition à l'assemblée locale du préside, doute de la volonté politique des deux grands partis espagnols de mener à bien ce projet. Plus pragmatique, le parlementaire du PP représentant Sebta au Congrès des députés espagnol, Juan Bravo, a déclaré au média local que le moment n'est pas propice pour ce genre de demandes, insistant au passage sur le besoin d'approfondir l'analyse du projet. Le député du parti au pouvoir est conscient que la requête de certains milieux sebtis de l'opposition pourrait attirer les foudres de Rabat et porter préjudice aux relations maroco-espagnoles.
De son côté, le représentant du parti de centre Ciudadanos a estimé que c'est au Maroc d'être convaincu des bienfaits de cette douane, au vu des bénéfices, s'élevant à des millions d'euros, que pourraient générer cette décision.
Les europarlementaires appuient cette intégration
Plusieurs eurodéputés, principalement des Espagnols, sont partisans de la mise en place d'un poste douanier aux frontières avec Sebta. D'après une intervention de l'euro-parlementaire Beatriz Becerra, du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, le commerce entre les enclaves et le royaume participent à la floraison des activités liées au terrorisme islamiste. La proposition n'est pas nouvelle vu qu'elle avait déjà été abordée en 2010. À cette date, un député européen -espagnol bien entendu- avait adressé une question à ce sujet à la commission européenne. Dans cette interpellation, il a rappelé que les échanges commerciaux entre le royaume et l'enclave s'élèvent à 600 millions d'euros par an, dont 80% des transactions sont d'origine européenne. Le député européen avait insisté sure le fait que les emplois irréguliers liés au commerce transfrontalier se transformeront en emplois stables et dignes, en cas de mise en place d'un cadre douanier. Le député avait exhorté les instances européennes à proposer au Maroc la mise en place de cette douane dans le cadre des relations de bon voisinage.


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