Le 8 mars sera célébré par la sortie d'un film coup de cœur, qui a énormément fait parler de lui. «Les Femmes de l'ombre» raconte l'histoire de trois Afro-américaines qui vont sauver la Nasa! Rôles sur mesure pour les incroyables Taraji P. Henson, Octavia Spencer et Janelle Monáe. «Les Femmes de l'ombre» relate le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux Etats-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l'astronaute John Glenn. Maintenues dans l'ombre de leurs collègues masculins et dans celle d'un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l'écran. Selon Allociné, parmi les producteurs des Figures de l'ombre, on peut retrouver Pharrell Williams, qui a également supervisé la musique du film. Le projet était particulièrement important pour lui: «Je suis fasciné par la NASA depuis l'enfance car j'ai grandi non loin de Langley. Cette histoire possédait donc tous les éléments pour me plaire car il y est question de sciences, de femmes hors du commun, de femmes afro-américaines, des années 60 et de l'espace. Il fallait absolument que j'y prenne part», déclare-t-il. Alors que dans l'industrie, pendant la Seconde Guerre mondiale, les femmes étaient invitées par l'icône qu'était Rosie la riveteuse à occuper des postes jusqu'alors tenus par des hommes, le même phénomène a touché le domaine des sciences et des mathématiques. La pénurie de scientifiques et de mathématiciens conjuguée au vote de lois anti-discrimination raciale a poussé la Défense et les agences fédérales à embaucher des Afro-américains, hommes et femmes, capables de poursuivre leurs recherches fondamentales, afin notamment de pouvoir envoyer le premier Américain en vol orbital autour de la Terre. La véritable Katherine Johnson, jouée à l'écran par Taraji P. Henson et aujourd'hui âgée de plus de 90 ans, se dit surprise par cette nouvelle fascination pour les accomplissements professionnels de ses collègues et d'elle-même. «Comme n'importe qui, je me suis contentée de faire de mon mieux, que ce soit au travail, dans ma famille ou au sein de ma communauté. Je n'ai fait que résoudre des problèmes qui devaient être résolus», confie-t-elle modestement.