Relancer les échanges commerciaux maroco-belges, ce sera le défi à relever lors de la 5e édition du salon Belgica. Il sera en effet l'occasion de rassembler les investisseurs des deux rives pour rebooster des échanges en berne depuis le déclenchement du printemps arabe. Ces derniers ont connu une baisse des exportations belges de plus de 13,5% en 2011. Dans cet objectif, plusieurs secteurs seront représentés avec, entre autres, le BTP, les NTIC, les banques et la finance. Pour le Maroc, ce sera l'opportunité de renforcer ses exportations dans ses domaines de prédilection en Belgique, à savoir l'industrie chimique qui en représente 32,4%, les produit minéraux (24,8%), le textile (17,9%) et les machines et équipements mécaniques et électroniques (6,9%). Côté belge, l'enjeu se situe surtout dans le secteur du transport qui constitue 10,2% des exportations en direction du Maroc. Cet enjeu semble être à propos dans le contexte de développement que connaît le secteur, notamment avec les chantiers d'envergure lancés dans le pays tels que le tramway, le TGV ou encore l'essor du port Tanger Med. D'autres secteurs intéressent également les investisseurs belges au Maroc, notamment les NTIC pour lesquelles le marché marocain est «très prometteur tant la demande à combler au niveau interne reste très élevée», explique Takis Kakayannis, attaché économique et commercial de l'ambassade de Belgique au Maroc. Pour la diplomatie belge, l'objectif est de «rapprocher et partager les compétences des deux parties pour nouer d'avantages de relations économiques et commerciales». Le rendez-vous est donc pris du 15 au 17 novembre à Casablanca.