Le département de Baraka a présenté ce matin le projet de gestion intégrée des risques. Un projet d'importance, estime Neil Simon Gray, directeur de la Banque mondiale (BM) -partenaire du projet-, s'exprimant à l'ouverture d'un atelier organisé en collaboration avec la Facilité mondiale pour la prévention des catastrophes et de relèvement (GFDRR). Selon lui, ce projet devrait permettre au royaume de faire face aux différentes catastrophes naturelles telles que les inondations, la sécheresse, les tremblements de terre et les glissements de terrain. Il a également présenté l'application de modélisation des risques «Maroc Cat», qui constitue un outil performent en matière de prévention et de gestion des risques de catastrophes. «Maroc Cat» permet non seulement d'évaluer les risques mais constitue également un outil d'alerte précoce facilitant l'évacuation des personnes et leur prise en charge par les autorités compétentes. L'application donne aussi une analyse rapide et efficace des zones de danger pour la population et pour les installations civiles et industrielles. Il aura fallu quatre ans pour que le Maroc, en collaboration avec la BM et l'Agence suisse pour le développement et la coopération (DDC), parvienne à développer cet outil, avance Mounkid Mestassi, secrétaire général du ministère des Affaires économiques et générales. La première journée de cet atelier a été l'occasion de présenter les résultats préliminaires du modèle probabiliste d'exposition du Maroc aux risques catastrophiques et du modèle économique développé dans le cadre du projet de gestion des risques naturels.