La capitale de l'Oriental est une locomotive pour toute la région. Pour renforcer son positionnement en tant qu'axe attractif des investissements, elle a été dotée d'un plan de développement (2015-2020) qui, selon le Conseil de la ville, se veut une vision nouvelle et avancée du développement intégré et durable. Cette nouvelle vision comprend la réalisation de 120 projets dans le cadre de cinq principaux axes, portant notamment sur le renforcement des infrastructures, l'intégration et la réhabilitation du tissu urbain, la préservation de l'environnement et la réhabilitation de l'espace vert, le développement de la mobilité économique ainsi que la réhabilitation des régions frontalières, du monde rural et des centres urbains. Les projets du premier axe portent notamment sur le renforcement du réseau routier extérieur à la périphérie de la ville ainsi que celui intérieur, l'intensification des différents réseaux d'infrastructures d'eau, d'assainissement liquide et d'électricité pour accompagner l'expansion des zones urbaines, dont 2.500 hectares ouverts à l'urbanisation, dans l'attente de la création d'un nouveau pôle urbain dans la région adjacente à la route de Maghnia, (environ 300 hectares). Pour ce qui est de l'intégration et la réhabilitation du tissu urbain, il concerne la construction de 6 locaux de services de santé, de 13 institutions d'éducation, une école d'architecture, ainsi que le renforcement et la réhabilitation des centres de sport, les terrains de proximité et les espaces du commerce public. Pour ce qui est des projets relatifs à la préservation de l'environnement et du développement durable, ils concernent notamment la protection de la ville d'Oujda contre les inondations, la promotion des espaces verts, la réhabilitation de la ceinture verte et bleue du fleuve Nachef. Sur le front de la mobilité économique et commerciale, il est prévu, dans le cadre de la nouvelle vision, de créer un fonds pour la promotion du pôle technologique d'Oujda et d'aménager une zone logistique ainsi que d'autres activités et services. Afin d'améliorer l'accès de la population des zones frontalières au réseau routier, la nouvelle vision prévoit l'expansion des routes dans ces zones, d'une longueur de 55 km et la construction d'autres routes (48,4 km). En parallèle, le monde rural bénéficiera notamment de l'expansion et du renforcement du réseau routier sur une superficie de 119 km, la construction d'autres routes (57 km) la reconstruction de 12 ouvrages d'arts, la généralisation de la liaison en eau et en électricité et la valorisation des produits agricoles et de terroir sur les court et long termes, la construction de trois écoles et d'un nouvel hôpital à Isly.