Grégory Gueneau : Président de Adalia School of Business Faisant de l'employabilité de ses lauréats sa principale mission, Adalia School of Business mise sur le développement des qualités personnelles de ses étudiants et les adapte ensuite aux besoins du marché. Son président, Grégory Gueneau, nous explique la stratégie de son institut. Le marché est aujourd'hui en quête de profils de plus en plus qualifiés. Comment Adalia répond à cette exigence ? Le cœur d'une école est son écosystème, c'est-à-dire le maillage de ses relations avec les entreprises de son bassin d'emploi. Aussi, la réussite de notre mission repose en grande partie sur la largeur et la profondeur de nos partenariats entreprises provenant des différents contacts que nous prenons au quotidien pour évaluer les besoins en matière de compétence et de métiers. Au-delà des constats de terrain, il s'agit également de développer de la prospective économique pour évaluer les besoins à 3-5 ans des entreprises et d'échanger sur les tendances lourdes avec elles. Un des outils fondamentaux que nous avons pour cela est le cycle de conférence que nous avons initié depuis le démarrage de notre établissement, lequel nous a permis d'échanger sur les tendances d'avenir, l'innovation et l'entrepreneuriat avec des sociétés telles que Dell, Attijariwafa bank, CEED, Injazz, TNS, LeMedia, Renault Maroc, Centrale Danone, la CGEM, etc. En quoi votre établissement se différencie-t-il de la concurrence ? Entièrement pensé pour répondre aux défis d'avenir, notre établissement a non seulement développer des modèles d'excellence pédagogique, de développement personnel mais des thématiques disciplinaires transverses autour de la transformation digitale, de l'innovation et de l'entrepreneuriat. Nous sommes l'école de l'apprentissage par la pratique, l'école de management la plus internationale du Maroc par son management, son corps professoral et l'excellence de ses programmes. Nous sommes l'école de management d'un monde qui change. Pouvez-vous nous éclairer sur le processus de sélection, d'évaluation et de validation des candidats ? La qualité de la sélection est une phase primordiale pour garantir la qualité de notre établissement. Un étudiant qui a passé les tests de sélection d'Adalia est certain qu'il travaillera avec d'autres étudiants de talent. Cette sélection a pour but de vérifier le niveau fondamental en langues et en logique et surtout - au travers de l'oral - de vérifier l'adéquation du projet d'étude du candidat et ses motivations. Ces conditions remplies, les candidats admis peuvent devenir des étudiants à part entière de notre établissement. Que porte le partenariat signé avec NEOMA Business School, au-delà de la mobilité internationale des étudiants ? Etablir un partenariat stratégique avec une des plus grandes écoles, NEOMA Business School, l'une des 50 écoles triple-accréditées au monde, mais également entrer dans le réseau international des écoles de commerce : l'AACSB, c'est ouvrir bien plus qu'un simple partenariat. C'est connecter les membres de la faculté, les enseignants permanents et vacataires à un vaste réseau mondial d'écoles et d'enseignements d'excellence en faveur de la mobilité académique, du développement conjoint de programmes et de diplômes, etc. Combien de lauréats comptez-vous produire annuellement ? Nous limitons les admissions à 120 étudiants par an afin de pouvoir garantir la qualité des études. Ces étudiants subiront toutes les épreuves de sélection de notre établissement. Concernant les nouveaux métiers mondiaux, proposez-vous une offre dédiée ? Tous nos programmes sont pensés pour répondre aux besoins des entreprises de demain. Ce qu'on appelle les nouveaux métiers mondiaux, mais de quoi s'agit-il ? Par exemple, le métier d'expert comptable évolue en profondeur avec les nouvelles technologies, les ERP, les systèmes de gestion comptable dans le Cloud, les paiements dématérialisés, etc. De nouveaux métiers émergent avec l'exploitation des Big Datas, les nouvelles technologies d'analyses des parcours et expériences client, etc. Autant d'opportunités qui nécessitent d'adapter les enseignements business et d'y mêler beaucoup de nouvelles technologies. Aussi, Adalia a inclus dans ses programmes ces technologies partout, jusqu'aux outils quotidien de l'étudiant qui sont tous dans le Cloud : plateforme collaborative, environnement numérique de travail, bibliothèque en ligne, dossier de scolarité, etc. Vous avez récemment inauguré votre cycle de formation intensive dédié à la protection du secret des affaires et la cybersécurité. Comment traduisez-vous ces formats en approches pédagogiques au profit de vos étudiants ? Une des compétences clef pour les générations qui viennent est leur capacité à apprendre, à s'approprier de nouveaux sujets, c'est pourquoi notre cycle de conférence a aussi pour but de mobiliser ces capacités chez nos étudiants en leur offrant des sujets de pointe tous les mois à Adalia. L'exploitation de ces conférences fait partie de leur cursus pédagogique. Concernant des sujets de pointe comme la cybersécurité, l'intelligence économique ou d'autres sujets de pointe comme la diplomatie économique, les Big Datas, la gestion des réseaux sociaux, etc. Ce sont autant de thématiques explorées par nos étudiants tout au long de leur parcours académique, au travers d'études de cas, de business games, de visites d'entreprises, de tables rondes avec des experts, etc.