Le Maroc prend part au premier Sommet mondial sur la sûreté et la sécurité chimiques qui s'est ouvert lundi à Kielce, en Pologne. Outre le Maroc, l'Egypte, l'Afrique du Sud et le Kenya sont les autres pays africains qui prennent part à ce sommet qui se poursuivra jusqu'au 20 avril. Ce sommet, auquel participent des représentants de près de 40 pays, organisations internationales, représentants du secteur industriel, instituts de recherche et de formation et représentants d'ONG, a pour objectif de permettre aux participants d'apprivoiser les techniques et les pratiques proposées pour améliorer la sécurité et la sûreté chimiques. Intervenant lors de la séance inaugurale, l'ambassadeur du Maroc en Pologne, Youns Tijani, a souligné que «le Maroc a pris conscience des risques encourus par l'utilisation et la manipulation des produits chimiques en lançant le Plan national dédié aux risques chimiques, nucléaires, biologiques et radiologiques, qui vise à asseoir une bonne gouvernance des NRBC». Dans la loi, poursuit le diplomate, ce plan reprend les principales dispositions du code de conduite de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur la sûreté et la sécurité des sources radioactives et répond aux engagements du Maroc vis-à-vis de l'AIEA en matière de sûreté et de sécurité dans les domaines nucléaire et radiologique. Il constitue ainsi un cadre adéquat fixant les autorisations, le contrôle, l'inspection ainsi que les normes de sécurité dans les domaines nucléaire et radiologique.