Rabat et Casablanca figurent dans le top 10 africain des villes offrant «la meilleure qualité de vie», selon le cabinet américain Mercer, qui vient de publier son classement annuel. Vous êtes investisseur désireux de vous lancer en Afrique ou salarié cherchant à s'expatrier sur le continent ? Si oui, le classement 2016 du cabinet américain Mercer sur les villes offrant «la meilleure qualité de vie» devrait vous intéresser. À en croire cette étude annuelle qui vient de paraître, Port Louis, la capitale de l'Île Maurice est la première ville africaine «où il fait bon vivre». Cette cité portuaire ouverte sur l'océan Indien n'occupe pourtant que la 83e place mondiale. Avec les sud-africaines Durban (85e mondial), Cape Town (92e), Johannesburg (95e) et la capitale des Seychelles, Victoria (97e), elle forme le top 5 africain. La tête du peloton est directement suivie par Tunis (113e) et par les capitales administrative et économique du Maroc. En effet, Rabat (116e) et Casablanca (126e) figurent parmi les 10 localités africaines les mieux notées, devant Windhoek en Namibie (131e) et Gaborone au Botswana (142e). En somme, les meilleures villes africaines «où ils fait bon vivre» se situent dans le nord et le sud du continent. Surprises Quant à l'Afrique de l'Ouest, c'est Dakar qui y offre «la meilleure qualité de vie» malgré son 162e rang au niveau planétaire. La ville la plus occidentale du continent se classe tout juste devant Libreville (163e) au Gabon, qui peut se targuer d'être l'endroit le plus «vivable» en Afrique centrale. Le classement de Mercer est plein de surprise, pour ne pas dire de déceptions. Par exemple, la bouillante capitale égyptienne : Le Caire (171e) ne pointe qu'à la seizième position en Afrique, soit derrière Accra au Ghana (166e) et tout juste devant Maputo en Guinée équatoriale (178e). Nairobi, Alger ou encore Abidjan et Addis-Abeba, sans parler de Lagos, d'Abuja et de Tripoli, ne figurent même pas dans les 20 meilleures villes africaines en termes de qualité de vie. Par ailleurs, les résultats montrent que les capitales des pays les plus prisés par les hommes d'affaires marocains sur le continent, à savoir les villes francophones sont très loin d'être les mieux classées chez le cabinet Mercer. Critères Enfin, notez que ce classement annuel, dont l'essentiel des données a été collecté en septembre et novembre 2015, est vendu à des sociétés internationales pour les aider à rémunérer équitablement leurs salariés expatriés. 230 grandes villes du monde y ont été évaluées. Les infrastructures, la qualité de l'approvisionnement en électricité, en eau mais aussi la capacité du réseau téléphonique, des services postaux et des transports en commun figurent parmi les 39 critères d'évaluation. Mercer a également pris en compte la stabilité politique des pays, le taux de criminalité ou encore le niveau des installations médicales.