Jack Black interprète le célèbre R.L. Stine, auteur de romans d'horreur qui va voir ses monstres émerger des pages qu'il noircit. Zach Cooper vient d'emménager dans une petite ville et il a bien du mal à se faire à sa nouvelle vie... jusqu'à ce qu'il rencontre sa très jolie voisine, Hannah, et se fasse un nouveau pote, Champ. Zach découvre rapidement que la famille d'Hannah est spéciale : l'énigmatique père de la jeune fille n'est autre que R.L. Stine, le célébrissime auteur de best-sellers horrifiques de la collection «Chair de poule». Plus bizarre encore, les monstres que l'écrivain met en scène dans ses romans existent bel et bien. Stine les garde prisonniers à l'intérieur de ses manuscrits, mais lorsque les créatures se retrouvent libérées par erreur, Zach, Hannah, Champ et Stine sont les seuls à pouvoir sauver la ville... D'après Allo Ciné, «Chair de poule» est tiré de la série de romans du même nom. Créée par R.L.Stine en 1992, elle avait déjà donné lieu à une adaptation télévisée en 1995. Le réalisateur Rob Letterman et les producteurs Deborah Forte et Neal H. Mortiz ont eu quelques difficultés à choisir quel livre adapter parmi les 200 histoires de la série. Ils se sont alors mis d'accord pour intégrer plusieurs créatures de l'auteur au film et mettre R.L. Stine au centre de l'intrigue. À l'origine, Tim Burton devait produire le long-métrage en 1998. Le projet lui tenait à coeur, mais il est finalement tombé à l'eau. 16 ans après, c'est Rob Letterman qui reprend le flambeau et qui le réalise; il pense à Jack Black pour le rôle. «En lisant le scénario, je me suis dit que le personnage se devait d'être différent de moi, tant sur le plan physique que vocal», explique Jack Black. Pour le rôle de R.L Stine, l'acteur a donc choisi de prendre un léger accent aristocratique et de totalement changer son style vestimentaire. Pour la création des monstres, Rob Letterman désirait qu'elle puisse se réaliser directement sur le plateau. Il a donc opté pour le mélange de maquillages et d'effets spéciaux physiques plutôt que pour des images de synthèse. Le cinéaste a notamment collaboré avec le dessinateur Carlos Huante. «Je savais en outre qu'il serait plus facile pour les acteurs de pouvoir donner la réplique à quelque chose de réel», explique le réalisateur. Par exemple, un cascadeur a incarné le loup-garou sur le tournage. Ses mouvements ont été utilisés comme base pour créer ceux de la créature.