Jusqu'à janvier 2016, 7.538 titres miniers ont été octroyés aux prospecteurs, dont 6.394 permis de recherche et 1.067 permis d'exploitation. Ce qui a permis la création de 39.000 emplois directs. Le secteur minier est porteur de développement au Maroc. Pas moins de 7.538 titres miniers ont été octroyés aux prospecteurs jusqu'à janvier 2016, dont 6.394 permis de recherche et 1.067 permis d'exploitation, a déclaré, dimanche dernier à Cap Town (Afrique du Sud), le ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Abdelkader Amara. Selon le ministre, ces attributions ont permis la création de nouveaux emplois. «Les opérateurs du secteur minier ont créé 39.000 emplois directs et entraînent, par le biais de la sous-traitance, autant d'emplois indirects, si ce n'est pas plus», a-t-il expliqué dans une allocution lue en son nom par son conseiller, Azza Addi, lors de la conférence minière «Mining Indaba», indique un communiqué du ministère, lequel n'a pas manqué de mettre l'accent sur l'expérience minière nationale ainsi que sur les grandes réformes qu'a connues le secteur. Amara a en effet souligné que le Maroc vient de revoir son Code minier en y introduisant en particulier la possibilité de mener des recherches sur de grandes zones (entre 100 et 600 km2). Ce qui devrait permettre aux compagnies minières de mener des travaux d'exploration avant de s'engager dans la recherche proprement dite. Concernant l'infrastructure géologique, le ministre a indiqué que le Maroc a opté pour la couverture du pays à grande échelle. En effet et dans la mesure où les zones d'intérêt minier sont déjà entièrement couvertes au 1/200.000, il a été retenu de couvrir le territoire aux échelles de 1/100.000 et 1/50.000 tant en cartes géologiques qu'en géophysique aéroportée ou en géochimie. Sur un autre registre, le ministre a rappelé l'ouverture de la zone minière artisanale aux investisseurs privés et publics tout en préservant les droits des artisans en les accompagnant pour s'adapter aux nouvelles donnes. Le Maroc, a-t-il ajouté, est un pays connu à l'échelle mondiale pour les phosphates dont il est le leader en matière de réserves et d'exportations. Mais, poursuit le ministre, le Maroc est aussi producteur d'autres substances minérales, que ce soit les métaux de base ou les roches et minéraux industriels. En 2014, à l'échelle de l'Afrique, le royaume a été le premier producteur de barytine, d'argent, d'arsenic et de strontium, le deuxième producteur de plomb et de zinc, le troisième producteur de Cobalt et le quatrième producteur de fluorine.