Le Maroc présente «un potentiel pour recueillir de l'or, de l'uranium et des gisements de diamants». Le constat est celui de Metalex Ventures, société canadienne d'exploration minière spécialisée dans la recherche des métaux précieux. Celle-ci vient récemment d'annoncer l'ouverture d'une enquête géophysique sur son permis d'exploration au sud du Maroc qui lui a été accordé en 2005 par l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM). La découverte de ce potentiel sur une superficie de 17.100 km2 a été permise grâce à un sondage magnétique opéré par les avions de la compagnie qui ont survolé plus de 85.000 km. Selon la compagnie canadienne, «la prospection a confirmé la présence d'une grande quantité d'or et près de 5,7 milliards de tonnes de fer». Elle affirme également avoir découvert plusieurs autres métaux communs comme l'uranium, le nickel, le plomb, le zinc, le cuivre et le cobalt, Pour rappel, Metalex Ventures et l'Office des mines et des hydrocarbures avaient monté, en 2005, une joint-venture pour le développement de l'extraction. Selon cet accord, c'est l'entreprise canadienne qui détient le contrôle avec une participation de 60%. Ce projet de développement porte sur des autorisations d'extractions et d'exploitation sur 24.800 km2. Zones encore non explorées Les sites qui sont concernés par ces opérations longent la frontière avec la Mauritanie. Ils appartiendraient selon Metalex, aux zones non encore explorées dans le monde. Spécialisée dans la recherche et l'exploitation minières, Metalex Ventures Limited est une société canadienne cotée au TSX Venture Exchange. Son activité principale réside dans l'acquisition, l'exploration et le développement des mines. Les principaux projets au Canada sont ses «Ring of Fire», Attawapiskat, Kyle Lake, Wawa et des projets en Ontario et la baie James Lowlands (projet dans l'ouest du Québec). Quant à ses projets à l'étranger, ils sont situés en Angola, au Groenland, au Mali et au Maroc.