L'application du concept d'intelligence collective entrepreneuriale à l'entreprise suppose que l'amélioration du rendement de l'entreprise soit fortement tributaire du réseau des relations entre participants, clients et concurrents./DR Les moyens à même de mettre en place les fondements d'une intelligence collective entrepreneuriale dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et de permettre aux entrepreneurs de créer des opportunités d'emploi ont été au centre des débats ayant marqué la 3e édition de la rencontre des entrepreneurs et porteurs de projets de la région (Business Exchange Initiative), tenue samedi à Rabat. Organisée par la Jeune chambre internationale (JCI) de Rabat en partenariat avec le Conseil régional, cette rencontre a été une occasion de renforcer les capacités des entrepreneurs de la région. A l'ouverture de cette rencontre, le président du Conseil régional de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Abdelkébir Berkia, a souligné que l'application du concept d'intelligence collective entrepreneuriale à l'entreprise suppose que l'amélioration du rendement de l'entreprise soit fortement tributaire du réseau des relations entre participants, clients et concurrents. L'intelligence collective entrepreneuriale exige aussi de l'efficacité de la part des membres de l'entreprise, non seulement en matière de capacités d'apprentissage, mais aussi en ce qui concerne la disposition à partager informations, idées, pratiques et expériences. Berkia a précisé que la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër constitue un cadre idoine pour les investissements intérieurs et étrangers. Il a, à dessein, mis en avant plusieurs projets de développement initiés dans la région en vue de promouvoir un modèle de développement intégré et de répondre aux attentes de la population en matière de création d'emplois et de richesses. Et de citer des projets visant à promouvoir les investissements dans le cadre d'un partenariat entre les acteurs institutionnels et privés, notamment ceux concernant le désenclavement et l'électrification du monde rural et son approvisionnement en eau potable, l'élargissement et le réaménagent des zones industrielles dans la région, outre la création du parc industriel Aïn Jouhara. Pour sa part, le directeur général de l'Agence national de promotion de l'Emploi et des compétences (ANAPEC), Anas Doukkali, a précisé que la participation de l'agence à cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'une des missions fondamentales de l'ANAPEC, consistant à soutenir l'auto-emploi et les initiatives locales visant à créer des opportunités d'emploi au profit des porteurs de projets. La présidente de la JCI Rabat, Maha Ech-Chefaa a, pour sa part, indiqué que la chambre vise, à travers l'organisation de cette journée, à créer des opportunités favorisant le développement des capacités des jeunes. Des ateliers sur la technologie, le réseautage, le financement alternatif et l'influence sociale étaient également au coeur de cette rencontre de la JCI. Cette dernière est une organisation non gouvernementale, créée en 1944, avec pour mission d'offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la possibilité de créer un changement positif. Elle dispose d'un effectif de 200.000 membres âgés entre 18 à 40 ans et répartis sur 5.000 chambres dans plus de 100 pays de par le monde.