Le Centre d'Art /L'Usine/ a accueilli jeudi 13 juin les élèves du collège Anatole France de Casablanca. Ce centre a pour vocation d'abriter des évènements culturels propres à favoriser rencontres, échanges, communication et communion. Khalil Amr Chraïbi, directeur de /L'Usine/, son équipe ainsi que Kenza Benjelloun, professeur d'arts plastiques à Anatole France, ont accompagné les artistes dans le cadre de leur projet de fin d'année. Ce projet portait sur le thème de la clé. Chaque collégien s'est exprimé en utilisant le matériel mis à leur disposition, à savoir de la peinture et des objets de récupération en métal, travaillant ainsi à la manière de l'artiste «Quraish». Cette expérience a été clôturée par un vernissage vendredi 14 juin à la galerie Marsam II en présence du corps enseignant, des parents et des jeunes artistes. Initié par la Fondation Chraïbi Abderrazik, le Centre d'Art /L'Usine/, sis à Aïn Sebaâ, est une ancienne fabrique de construction métallique des années 1940 transformée en espace d'art, de réflexion, de création et de rencontre. Une reconsidération de l'espace à permis de doter la nouvelle structure d'ateliers d'estampes, d'un centre d'exposition, d'un laboratoire de recherche et d'une résidence d'artiste. Le hangar et les différents postes sont demeurés tels quels et servent aujourd'hui à abriter les différentes expositions et activités. Plateforme de transmission de savoir entre professionnels, le Centre d'Art est également ouvert au grand public. Des ateliers de réalisation d'œuvres graphiques ont mobilisé des artistes vétérans et des spécialistes internationaux. Le Centre a aussi accueilli différents ateliers de sensibilisation d'enfants, de formation d'étudiants ou encore d'information destinés au monde de l'entreprise et aux associations. Le champ d'expression et d'activités de ce centre ne se limitant pas à l'univers des arts plastiques, il est également ouvert aux autres disciplines telles que la photographie, la sculpture, la vidéo, l'art numérique, le design, l'architecture, la mode, les arts de la scène et la musique, etc. Un musée de l'estampe devrait voir le jour, des centaines d'estampes ayant été produites et réunies par la famille Chraïbi depuis quatre décennies. Des artistes continuent d'en concevoir à l'Usine, parmi lesquels Mahi Binebine, Hassan Glaoui, Mohamed Chebaa, Hamidi, Meryem Chraïbi ou encore Aimé Kakon ... Tanger célèbre les musiques traditionnelles du monde Rendez-vous du 27 au 30 juin avec la 5ème édition du festival des musiques traditionnelles du monde «Tarab Tanger». Plusieurs artistes Marocains et étrangers sont attendus. D'année en année, le Festival des musiques traditionnelles du monde baptisé «Tarab Tanger» s'enracine dans le tissu culturel de la ville et s'enrichit pour devenir un rendez-vous incontournable qui embauche à chaque édition des artistes de renommée en gratifiant le public de sonorités précieuses et pures, authentiques et séculaires. Pour sa cinquième édition qui se tiendra du 27 au 30 du mois en cours, le festival s'annonce être un moment artistique très diversifié. En effet, l'événement rassemblera plusieurs artistes venus en plus du Maroc, des Etats-Unis d'Amérique, du Japon, d'Espagne, d'Iran. Ils chanteront tous au rythme du développement économique de la ville de Tanger, car ses organisateurs, en l'occurrence, l'association Confluences musicales ont choisi pour thème «Tanger, essor et culture». Bien évidemment si des projets d'envergure, à l'image du port de Tanger Med, de l'usine Renault Melloussa, ou encore des zones industrielles et des zones franches ont propulsé la ville au rang des grandes capitales de la Méditerranée, les initiateurs du festival estiment que la dimension culturelle et artistique est nécessaire pour assurer un développement harmonieux. Pour les trois jours de festivités, la programmation se décompose chaque année de la même façon, il est question en effet de trouver un équilibre entre le local et l'international. Des Etats-Unis et d'Amérique, le public aura l'occasion de découvrir un groupe de femmes musiciennes qui croient aux musiques traditionnelles du monde en tant qu'outil de convivialité et de communication pacifique entre les peuples. Mieux encore une artiste japonaise présentera un spectacle unique mélangeant tradition samouraï et danse flamenco. De l'Iran, la voix révélation de 2013, Muhammad Motamedi chantera les classiques de la grande civilisation persane. Il sera accompagné de musiciens qui interprètent en parallèle des airs kurdes. Du Maroc, du nord au sud, plusieurs couleurs musicales passeront par les scènes de Tarab, à l'image des plaines de Chaouia et Doukkala. «D'une première édition déroulée essentiellement dans le Musée de la Casbah, et Borj El Hajoui, avec des artistes provenant de 7 pays européens, il y a quatre ans, il a bien fallu professionnaliser l'organisation», note le directeur général du festival, Omar Mettioui. Malgré plusieurs contraintes principalement financières aujourd'hui, les organisateurs ont pu élargir leur activité vers d'autres espaces. Du théâtre Haddad, on passe cette année au majestueux palais de la ville de Tanger pour célébrer la clôture de l'événement.