La baisse des arrivées de touristes européens inquiète les opérateurs du secteur. Le Maroc, la Tunisie ou encore la Libye sont, à tort, mis dans le même panier par les touristes étrangers. La CNT redoute encore une fois l'«effet Ramadan». Le tourisme interne reste attendu pour sauver la saison, en attendant une stratégie de communication et de promotion qui combatte l'amalgame entre les pays de la région. Un vent de pessimisme souffle à nouveau sur le tourisme national, même si la situation n'est pas aussi catastrophique que cela. De fait, comme lors des dernières années, les opérateurs du tourisme appréhendent les effets du Ramadan sur le niveau des réservations estivales, en première partie de saison du moins. Une inquiétude qui concerne, de manière plus marquée, les destinations balnéaires, qui souffrent le plus de la baisse d'activité de voyage en ce mois sacré, en terre musulmane. À ce, désormais attendu, «effet Ramadan» vient s'ajouter un autre effet néfaste, également attendu, mais qui inquiète par sa persistance. Il s'agit en l'occurrence de la mauvaise presse dont est victime la région de l'Afrique du Nord, à laquelle le Maroc est assimilé. Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition du mardi 2 juin, disponible en kiosques, ou en version e-Paper