Le film de Nabil Ayouch traite de la prostitution au Maroc./DR La décision des autorités marocaines interdisant la projection du long-métrage «Much Loved» (Zine Li Fik) est «toujours en vigueur», a indiqué mercredi le ministère de la Communication. «Le film est un outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine, c'est une atteinte flagrante à l'image du Maroc», explique-t-on. Dans une mise au point au sujet de certaines rumeurs ayant circulé quant à une prétendue autorisation de la projection du film du réalisateur Nabil Ayouch, le ministère de la Communication précise que les responsables du Centre cinématographique marocain (CCM) démentent de façon catégorique avoir fait une déclaration à ce sujet ou allant dans ce sens. Tout en «saluant le débat sérieux et responsable sur les réseaux sociaux, qui a révélé un très large soutien à la décision des autorités marocaines, le ministère de la Communication déplore, par contre, la promotion faite à un article fabriqué de toute pièce qui révèle la volonté de certains d'induire en erreur l'opinion publique nationale et internationale», conclut la mise au point. «Much Loved», qui traite de la prostitution, projeté en avant-première au Festival de Cannes, continue d'alimenter les débats au Maroc, entre partisans et détracteurs. Much Loved, Interdiction, Proposition, Nabil Ayouch, Ministère de la Communication, CCM