Le groupe bancaire français, présent dans une dizaine de pays dans le continent, a annoncé ses ambitions d'augmenter de 7% les revenus annuels de ses activités en Afrique à l'horizon 2016. L'enseigne veut ainsi profiter de l'émergence de plus en plus évidente d'une classe moyenne africaine et profiter de la croissance de la consommation interne dans les économies où l'enseigne est implantée. «Tous les experts pensent que ce continent recèle le plus gros potentiel de croissance sur les trente à quarante prochaines années», a déclaré Frédéric Oudéa, PDG du groupe, cité par le site d'informations Ecofin. «C'est la seule région au monde où la démographie augmente. Le continent peut aussi compter sur ses matières premières, sur le développement de la classe moyenne et sur l'accès direct aux nouvelles technologies», a-t-il ajouté. Diamond Trust Bank élargit ses horizons La banque kenyane Diamond Trust Bank envisage de s'implanter dans cinq nouveaux pays africains pour tenter de compenser la baisse de ses marges sur son marché domestique hautement concurrentiel, selon l'agence Bloomberg. «Nous comptons nous implanter à Madagascar, en République Démocratique du Congo et au Soudan du Sud d'ici 2017», a déclaré le président du conseil d'administration de la banque, Abdul Samji, dans un entretien accordé à Bloomberg. Diamond Trust a annoncé en juillet dernier avoir levé 3,63 milliards de shillings (41 millions de dollars) dans le cadre d'une augmentation de capital réservée aux actionnaires existants. L'Afrique du Sud se met aux «sukuks» Le géant des finances et de l'économie africaines vient de rendre publique son intention de lancer sa première opération de sukuk d'un montant de 500 millions de dollars au moins, selon l'agence Reuters qui cite des sources officielles. «L'Afrique du Sud cherche à émettre un sukuk de taille benchmark, dont la maturité sera identique à celles des opérations similaires sur le marché», a commenté, pour Reuters, Tshepiso Moahloli, directeur de l'émission et de la gestion de la dette au ministère des Finances. La taille benchmark est un terme généralement réservé à des émissions d'obligations islamiques d'au moins 500 millions de dollars. La maturité la plus courante pour les grandes opérations d'émission de sukuks est de cinq ans. Aérien, le Ghana choisit PwC Le gouvernement ghanéen a choisi le cabinet britannique de conseil et d'audit PricewaterhouseCoopers LLP pour le conseiller sur le lancement d'une compagnie aérienne publique, rapporte l'agence Bloomberg, citant des sources officielles. «PricewaterhouseCoopers LLP va nous conseiller en ce qui concerne la création d'une nouvelle compagnie aérienne et le choix d'un partenaire du secteur privé dans ce cadre», a déclaré la ministre ghanéenne des Transports, Dzifa Attivor (photo), dans un entretien accordé à Bloomberg le 18 août, en marge d'une conférence tenue par l'Association internationale du transport aérien (IATA) à Johannesburg. Le gouvernement souhaite disposer d'une nouvelle compagnie aérienne dans les plus courts délais.