Le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration a rendu un vibrant hommage aux journalistes marocaines du monde à l'occasion de la Journée internationale de la femme. Ainsi, Rabat a accueilli, ce samedi 7 mars, plus d'une cinquantaine de Marocaines du monde, toutes journalistes de profession, qui ont répondu présent à l'appel du ministère. Elles sont venues de France, des Emirats arabes unis, du Qatar, d'Italie, d'Allemagne, de Norvège, de Tunisie, d'Espagne, mais aussi du Canada, des USA, d'Argentine et même de Russie. Elles étaient au total 51 journalistes marocaines vivant à l'étranger à avoir fait le déplacement. Lors de cette cérémonie présidée par Anis Birou, ministre chargé des MRE et des affaires de la migration, ce dernier a tenu à rappeler, dans un discours qui a encensé la femme marocaine d'ici et d'ailleurs, que cette rencontre avait pour but de «réfléchir ensemble sur les mécanismes à mettre en œuvre pour dynamiser l'action des journalistes marocaines du monde». Ces dernières ont toutes insisté sur la nécessité de créer un réseau des journalistes marocaines du monde qui permettrait de dynamiser l'image de la femme marocaine à l'étranger. Cela viserait également à lui assurer une certaine reconnaissance, tout en créant des conditions «objectives» visant à produite une image non stéréotypée de la femme dans les médias. «Cette initiative nous a permis de nous rencontrer afin de créer par la suite un réseau de journalistes marocaines à l'étranger, chose qui nous permettra de nous entraider mais également de donner plus de visibilité à la femme marocaine. Je trouve que c'est là une belle reconnaissance pour la réussite des journalistes marocaines vivants à l'étranger», a déclaré Loubna Anaki, reporter à France 2. Le débat s'est clos par la remise de trophées aux 51 participantes. Pour cela, Anis Birou, a été rejoint par le ministre des affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, la ministre de l'Artisanat et de l'économie sociale et solidaire, Fatema Marouane, et Amina Benkhadra, directrice de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).