À Tanger, bouchons et cacophonie rendent dur le quotidien des automobilistes qui doivent faire preuve de patience, en raison des longs délais de travaux. Congestion, embouteillages, bouchons ! Des mots qui sont au centre de toutes les discussions à Tanger. En cause, le projet Tanger Métropole se traduit par une série de changement sur la voirie de la ville. En effet, les chantiers lancés tous azimuts dans le but de désengorger la circulation, ne sont pas sans conséquence sur le quotidien des automobilistes de la ville. Cela a commencé en début d'été avec le chantier de construction d'un parking souterrain sur la corniche de Malabata. Une grande partie de la chaussée de la corniche a été occupée par les engins. Le calvaire n'est pas près de s'arrêter. Un autre chantier est lancé sur la Place de la Ligue arabe. Le grand rond point, communément nommée Riyad de Tétouan, déjà un des points noirs de circulation de la ville, a engagé depuis quelques semaines des travaux pour la construction d'un passage souterrain pour lier le grand boulevard Moulay Ismail à celui de Louis Beethoven sans devoir passer par la place. Résultat, les bouchons sont de plus en plus intenses. Ce n'est pas fini. Sur la route qui mène vers l'autoroute de Rabat, c'est surtout du côté du pont du quartier Bendibane que les conducteurs doivent prendre leur mal en patience. À ce niveau, les travaux sont entamés pour la construction de deux passages inférieurs du pont. La route principale, qui était partiellement accessible jusqu'à ces derniers jours, est maintenant fermée dans les deux sens. «Les conducteurs d'engins travaillant sur le chantier ont constaté que l'ouverture de la voie aux véhicules retarde le bon déroulement des travaux», selon une source à la mairie de la ville, le projet sera achevé vers janvier 2015. Pour le moment, seules des déviations sont proposées, «ces circuits rallongent fortement le temps des trajets, ça dure en moyenne 30 minutes de plus», se plaint un automobiliste. Que faire alors si ces itinéraires sont la seule solution ? Il faut s'adapter tout simplement, «les encombrements n'ont jamais tué personne», ironise un riverain.