À côté de toutes les filières dans lesquelles il s'active, le groupe Crédit Agricole se mobilise aussi pour le terroir. Dans le cadre du Plan Maroc Vert, qui a accordé un intérêt particulier aux produits du terroir, le Crédit Agricole du Maroc a tenu à renforcer davantage son statut de partenaire de la stratégie agricole nationale. «Porté par sa mission de service public, le GCAM contribue également à trouver des solutions concrètes afin de faciliter l'accès au financement et le généraliser aux petits agriculteurs», explique ainsi le management du groupe. Par solutions concrètes, le groupe entend notamment la «mise en place de partenariats et conventions (telles que celle signée avec l'Agence pour le développement agricole) à même de proposer un moyen de financement adapté aux petits agriculteurs», précise El Mostafa Chehhar - Directeur du pôle vert du groupe Crédit Agricole du Maroc. Et à l'instar des autres filières agricoles, le GCAM appuie le secteur des produits de terroir en proposant «des solutions adéquates qui tiennent compte de toute la chaîne de valeur depuis la labellisation, la production, la transformation jusqu'à l'aide à la commercialisation au niveau national et international», ajoute El Mostafa Chehhar. Et le responsable d'expliquer que cette assistance et cette expertise dans le montage des projets d'investissements, seront mis en exergue lors de la participation du groupe Crédit Agricole à la 9e édition du SIAM. «C'est l'occasion de mettre l'accent sur notre offre dédiée au secteur des produits de terroir», indique le directeur du pôle vert du groupe. Cette offre répond justement à un besoin d'accompagnement financier du développement de la filière, étant donné que la majorité des producteurs des produits de terroir sont des petits agriculteurs qui n'ont pas accès au financement bancaire classique. «Tamwil El Fellah, banque de l'agriculture solidaire et la Fondation Ardi de microcrédits à forte implantation dans le milieu rural enclavé constituent les deux réponses adéquates à ce segment de clientèle», déclare Chehhar. Par ailleurs, sur la base du potentiel de la filière et des perspectives de développement qui lui ont été tracées par le Plan Maroc Vert, «ces deux structures sont appelées à accroître davantage leurs interventions», estime le responsable du Crédit Agricole. Et d'expliquer que ce besoin repose sur le fait que les petits producteurs seront amenés à se regrouper en coopératives et Groupements d'intérêt économique pour pouvoir bénéficier d'un encadrement technique, d'une mutualisation des moyens de production et d'une meilleure organisation de la valorisation et de la commercialisation de leur production. Pour ce qui est des autres segments agricoles, les impressions du management du groupe Crédit Agricole son également positives. La campagne agricole écoulée est ainsi considérée comme «très bonne» et ceci contrairement à la campagne 2011-2012 «qui a été affectée sérieusement par les conditions climatiques défavorables (faibles précipitations, gelées et vagues de chergui)», rappelle El Mostafa Chehhar. Dans ce contexte, les activités de financement du groupe Crédit Agricole du Maroc ont connu un accroissement sur l'ensemble des activités agricoles : financement de la campagne céréalière, des activités d'élevage, de l'arboriculture fruitière, des cultures maraîchères. Sous un angle sectoriel, toutes les filières «ont connu une croissance dans leurs investissements. Celles qui se sont le plus distinguées sont les fruits et légumes ainsi que la production de viandes et la production laitière puis la filière des sucres», explique le directeur du pôle vert du GCAM. «Le financement de la mécanisation agricole a connu aussi un développement important», ajoutent les responsables. Aussi, la même dynamique a été constatée au niveau «des crédits octroyés aux équipements des exploitations agricoles en systèmes d'irrigation goutte-à-goutte», ajoute la même source. Une panoplie de mesures d'accompagnement L'accompagnement de la campagne agricole 2012-2013 par le Groupe Crédit agricole a été marqué par plusieurs mesures, dont notamment : Le lancement de nouveaux produits tels que Zarriâa ( pour le financement des cultures de céréales), Iktar (pour le financement de la production de semences de céréales), le pack Toumour (pour financer toute la chaîne de production des dattes), les produits Bidaya, pour le financement de l'installation et de l'extension d'entreprises agricoles en faveur des jeunes lauréats de l'enseignement agricole, Ecotaka( pour financer l'efficacité énergétique) et Biofilaha (pour financer l'agriculture biologique) ; Le lancement et l'amélioration de l'opération des souscriptions à l'assurance multirisque climatique commercialisée par notre partenaire la MAMDA en intégrant le financement des primes d'assurance à payer par les agriculteurs ; La poursuite de l'opération réhabilitation financière des petits agriculteurs pour alléger leur endettement et leur permettre de dégager des capacités d'endettement supplémentaires ; La consolidation de l'opération Aswak, avec une présence de nos agents commerciaux dans les principaux souks du pays ; La mise en place d'une cellule au niveau du siège pour le traitement et la prise en charge des réclamations émanant des institutionnels (Primature, ministères, chambres d'agriculture,...) ; L'organisation de tournées régionales du Directoire, pour communiquer avec les agriculteurs et dégager leurs attentes et trouver les solutions aux problèmes.