Réalisé par Jean Becker, avec Gérard Depardieu, Gisèle Casadesus et Maurane, La Tête en friche est un drame débordant d'amour, de tendresse où tous les personnages jouent vrai et où tous les sentiments sont authentiques.Germain, 45 ans, quasi analphabète, vit sa petite vie tranquille entre ses potes de bistrot, sa copine Annette, le parc où il va compter les pigeons et le jardin potager qu'il a planté derrière sa caravane, elle-même installée au fond du jardin de sa mère, avec laquelle les rapports sont très conflictuels. Il n'a pas connu son père, sa mère s'est retrouvée enceinte de lui sans l'avoir voulu, et le lui a bien fait sentir depuis son plus jeune âge. À l'école primaire son instituteur l'a vite pris en grippe, il n'a jamais été cultivé, il est resté «en friche».Un jour, au parc, il fait la connaissance de Margueritte, une très vieille dame, ancienne chercheuse en agronomie, qui a voyagé dans le monde entier et qui a passé sa vie à lire. Elle vit seule, à présent, en maison de retraite. Et elle aussi, elle compte les pigeons. Entre Germain et Margueritte va naître une vraie tendresse, une histoire d'amour «petit-filial» et un véritable échange. À peine sorti le 2 juin en Europe, le film raconte une histoire issue de l'adaptation d'un roman de Marie-Sabine Roger, dont la version cinéma a ensuite été concoctée à deux, Jean Becker se faisant aider pour la première fois par le scénariste Jean-Loup Dabadie.