En dépit d'une conjoncture économique morose, les sociétés Al Omrane-Marrakech et Tamansourt ont su préserver le même niveau en termes de production de logements et d'investissement. Le bilan des deux entités, depuis leur création, est qualifié de «positif» par le top management et l'évaluation des actions quatre premiers mois de 2010 est aussi «très encourageante». Assainissement des dettes Une performance due en premier lieu aux efforts considérables consentis depuis 1997 en matière de management et d'assainissement de la situation financière de l'entreprise. La dette exigible s'élevait à l'époque à 735 MDH. Al Omrane se devait d'assurer le remboursement de la dette et le renforcement de la crédibilité de l'établissement auprès de ses clients et partenaires. La dette totalement remboursée en 2002, la production de logement au niveau de la région a connu un saut qualitatif à partir de 2003, avec la réalisation en moyenne de 4.000 unités par an. La production est passée ensuite à plus de 30.000 unités en 2009. Le volume d'investissement s'est élevé de 300 MDH en 2003 à 1,9 MMDH en 2009, avec des capitaux propres à hauteur de plus de 600 MDH. Ces réalisations sont la résultante d'une orientation bien précise. Al Omrane-Marrakech et Tamansourt fournissent l'habitat social dont le prix ne dépasse pas 140.000 DH, destinés aux couches sociales dont le revenu est inférieur à 3.000 DH. C'est, en effet, l'engagement contre l'habitat insalubre qui fait actuellement les beaux jours d'Al Omrane à Marrakech-Tensift. Dans ce cadre, la société a procédé en 2009 au lancement de 27.688 unités de restructuration. Pour rappel, les villes d'Essaouira, Tamellalet et Safi ont été déclarées villes sans bidonvilles, alors que celles de Marrakech et d'El Kelâa des Sraghna le seront avant fin 2011. Justement, l'optique 2010-2012 est «ambitieuse». Sur cette période, Al Omrane Marrakech prévoit de réaliser quelques 111.000 unités et en achever 80.000 autres, pour un investissement direct total de 4,30 milliards de DH.