Sur ce volume global de 204 décisions émises par le Conseil de la concurrence, 191 opérations ont été autorisées, souligne le régulateur dans son rapport annuel publié ce mardi. Suivez La Vie éco sur Telegram Les dossiers de concentrations économiques (fusion, prise de contrôle conjoint...) continuent d'affluer sur la table du Conseil de la concurrence. Au titre de l'exercice 2023, un total de 204 décisions relatives aux projets de concentration économique ont déjà été rendues par l'instance constitutionnelle, en augmentation de 40% par rapport à l'année dernière. Il s'agit là d'un nouveau record pour le régulateur. Selon le Conseil de la concurrence, qui vient de publier son rapport annuel, sur ce volume global de 204 opérations, 191 opérations ont été autorisées. En termes d'engagements financiers, ces dernières ont totalisé un montant de l'ordre de 1,96 milliard de dirhams, constituant près de 2,5 fois des engagements afférents aux concentrations économiques autorisées en 2022 (787,9 millions de dirhams). Les investissements impliquant des capitaux marocains se sont chiffrés à 164,8 millions de dirhams selon la même source. Comparés à ceux afférents aux opérations du même type autorisées en 2022, les montants mobilisés ont accusé une baisse en termes de volume (- 11%) et de proportion par rapport au total des engagements des parties notifiantes, en passant de près de 24% à un peu plus de 8%. Le Conseil fait aussi remarquer qu'avec l'entrée en vigueur de la refonte de la loi n° 104-12, relative à la liberté des prix et de la concurrence le 24 mai 2023, sur les 104 opérations autorisées, 40 d'entre elles ont été traitées suivant la procédure accélérée, en réponse à la demande des parties concernées. Indépendamment de la nature des opérations concernées et la complexité des marchés en cause, le délai moyen de l'instruction s'est établi à un peu plus d'un mois et demi. Concernant la répartition sectorielle de ces opérations, elles concernent pour l'essentiel des activités de service et des industries manufacturières, représentant à elles seules plus de 43%. Les secteurs de commerce, réparation d'automobiles et motocycles, ainsi que celui de la santé humaine et action sociale se positionnent respectivement au 3e et 4e rang avec des proportions de plus de 8% et 6%.