Les épreuves du baccalauréat se déroulent cette année dans un contexte marqué par d'importantes nouveautés notamment la numérisation de l'attestation du baccalauréat et la modernisation des modes de gestion des examens nationaux. Suivez La Vie éco sur Telegram Les épreuves de l'examen national unifié du Baccalauréat au titre de l'année scolaire 2023-2024 ont débuté lundi, dans les différentes provinces et préfectures du Royaume, toutes filières confondues, avec quelque 493.651 candidats, dont 373.374 élèves scolarisés et 120.277 candidats libres. Les épreuves se poursuivront jusqu'au 13 juin, tandis que la session de rattrapage aura lieu les 10, 11, 12 et 13 juillet, a indiqué le ministère de l'Education nationale, du préscolaire et des sports dans un communiqué, précisant que les résultats de cette session seront annoncés le 26 juin et ceux de la session de rattrapage le 19 juillet. L'enseignement scolaire privé représente 13 % du total des candidats scolarisés, a relevé la même source, ajoutant que les candidats se répartissent en différentes filières comme suit: 64 % dans les filières scientifiques et techniques, 35 % dans les filières littéraires et originelles, et 1 % dans les filières professionnelles. Pour assurer le succès de cette opération, le ministère assure avoir mobilisé les différents intervenants et pris toutes les mesures organisationnelles et logistiques nécessaires pour que les épreuves se déroulent dans les meilleures conditions. Ainsi, 1.833 centres d'examen ont été mis à disposition, comprenant 28.549 salles d'examen, avec la mobilisation de 49.000 surveillants, 1.833 observateurs et 40.000 correcteurs. Au total, 765 sujets ont été préparés pour les sessions ordinaire et de rattrapage, dont 333 sujets adaptés aux candidats en situation de handicap, indique le communiqué qui fait état également de la publication d'un arrêté ministériel relatif au cahier des procédures de l'organisation des épreuves du baccalauréat, outre la mise en service de la version électronique du guide pour les candidats afin de leur permettre de s'informer des aspects juridiques et organisationnels et de l'ensemble des nouveautés ayant marqué cette session. Ainsi, plusieurs mesures pédagogiques et organisationnelles ont été prises tout au long de cette année scolaire pour permettre aux élèves d'acquérir les connaissances de base et de se préparer au mieux aux épreuves du baccalauréat, notamment à travers l'élaboration d'un plan national pour la gestion du temps scolaire et l'organisation pédagogique de l'apprentissage, l'adaptation des programmes scolaires pour l'ensemble des niveaux et la publication des cadres référentiels actualisés des examens certifiants, rappelle le communiqué. Le ministère a également procédé au lancement d'un programme national de soutien scolaire, une mesure gratuite destinée aux élèves dans le but de consolider leurs connaissances acquises tout au long de l'année et de renforcer le principe d'égalité des chances. En outre, il a été procédé au lancement de mesures visant l'accompagnement psychologique, le soutien aux candidats dans leur préparation dans le cadre de séances de groupe ainsi que de la campagne de sensibilisation contre la fraude aux examens nationaux. Les épreuves du baccalauréat se déroulent cette année dans un contexte marqué par d'importantes nouveautés notamment la numérisation de l'attestation du baccalauréat et la modernisation des modes de gestion des examens nationaux. À cet égard, un système intégré de transport sécurisé des sujets d'examen du baccalauréat a été mis au point et géré afin de garantir la sécurité totale des sujets d'examen du baccalauréat et éviter aux académies de devoir se déplacer pour les récupérer, avec l'adoption de codes secrets électroniques des épreuves écrites des candidats au baccalauréat, le but étant de renforcer la crédibilité et la fiabilité des résultats. L'inscription du numéro de la carte nationale d'identité électronique du candidat dans l'attestation du baccalauréat est une autre mesure qui s'inscrit dans le cadre des efforts déployés en vue d'intégrer les nouvelles technologies de communication dans la gestion du système éducatif et partant l'amélioration des services électroniques au profit des candidats.