L'ONEE-Branche Eau a lancé un appel d'offres portant sur la réalisation des études spécifiques et détaillées de mise en place de deux projets de dessalement de l'eau de mer dans les zones de Guelmim et Essaouira. L'estimation du coût des prestations s'élève à plus de 23 millions de dirhams. Pour le projet prévu à Guelmim, la capacité de la future station de dessalement est d'environ 35 Mm3/an. Quant au projet d'Essaouira, la capacité est d'environ 53 Mm3/an. Les deux projets sont destinés à satisfaire les besoins en eau potable et d'irrigation. Ils comportent la prise d'eau de mer, la station de dessalement, les réservoirs d'eau dessalée, les ouvrages de rejet des saumures et les adductions d'eau potable vers les villes concernées. Les études, qui s'étaleront sur une période de 14 mois, devront également identifier les sites potentiels d'installation. Le processus aboutira à l'élaboration des avant-projets sommaires relatifs aux deux futures stations. Il est à noter que la réalisation de ces deux stations de dessalement de l'eau de mer entre dans le cadre du programme du ministère de l'Equipement et de l'eau qui ambitionne d'ajouter un total de 20 stations d'ici 2030 aux unités déjà en service. Selon le calendrier de ce programme, les stations de Guelmim et Essaouira devraient voir le jour en 2027. Rappelons que le 9 mai dernier, le Roi a présidé une séance de travail consacrée au suivi du Programme national pour l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation 2020-2027. Au cours de cette réunion, le Souverain a donné ses instructions pour accélérer les projets de mobilisation des eaux non conventionnelles, à travers la programmation de stations de dessalement de l'eau de mer et l'augmentation des capacités de réutilisation des eaux usées traitées.