Chakib Alj et Mehdi Tazi ont dressé, ce jeudi 4 mai, le bilan de leur premier mandat à la tête de la Confédération patronale. Une phase où il a fallu composer avec une conjoncture des plus compliquées, mais une nouvelle page s'ouvre avec de nouveaux défis et enjeux. Leur réélection est acquise sachant qu'il s'agit comme de coutume (ou presque) d'une candidature consensuelle, mais le duo Chakib Alj et Mehdi Tazi tient à faire les choses dans les règles de l'art. «Nous avons déjà démarré les tournées régionales ainsi que les réunions avec les fédérations sectorielles et nous allons les poursuivre même après l'assemblée générale élective du 16 mai», déclare le président de la Confédération patronale. Ce jeudi 4 mai, ce sont les médias qui ont été conviés à la salle de Conseil de la CGEM pour échanger autour du bilan de ce premier mandat avec ses réalisations phares ainsi que les priorités fixées pour le second triennat 2023-2026.
Entre autres points relevés par Chakib Alj, il y a la refonte de la législation du travail prévue dans l'accord social tripartite, conclu en avril en 2022, qui constitue «une véritable avancée, car formant un tout indivisible». Le patron des patrons a exprimé dans ce sens le souhait «que le retard accusé dans le respect de ces engagements pris par l'Etat et les syndicats puisse être rattrapé avant septembre 2023». Et d'insister : «Il y va du développement de l'ensemble du tissu entrepreneurial marocain et surtout des TPME qui sont au cœur de nos priorités et que nous défendons de toutes nos forces, car elles constituent le noyau dur de notre organisation et de l'économie marocaine, de manière générale». De son côté, le vice-président Mehdi Tazi a énuméré les priorités que se fixe le patronat pour le futur mandat. «Il s'articule autour de quatre axes allant de l'accompagnement pour l'amélioration du climat des affaires, au développement des économies de demain, en passant par l'inclusion sociale et territoriale et le développement du capital humain», soutient-il.