Un total de 2.800 têtes de bovins destinés à l'abattage sont arrivés au port de Jorf Lasfar en provenance du Brésil, et ce, dans le cadre de l'approvisionnement du marché national en viandes rouges et du soutien de la stabilité des prix en gros et au détail. Selon le directeur régional de l'Agriculture de la région Casablanca-Settat, Hssain Rahaoui, cette opération d'importation de bovins, qui est la première et la plus importante cargaison arrivée du Brésil à destination de l'abattage, s'inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement afin d'assurer un approvisionnement régulier des marchés nationaux en viandes rouges. Au niveau de la région de Casablanca-Settat, le nombre de bovins importés a atteint 6.448 têtes, a indiqué le responsable, ajoutant que ces opérations, qui vont se poursuivre, assureraient un approvisionnement normal du marché national et la stabilité des prix des viandes rouges. Cette cargaison de bovins a été soumise aux processus de contrôles stricts imposés par l'ONSSA. Le PDG de la Société d'engraissement Doukkala, Abdelfattah Ammar, a précisé à ce sujet que les services vétérinaires marocains, après avoir vérifié que cette cargaison respecte les normes et les conditions sanitaires requises, ont autorisé la société à mener à bien le processus d'importation. Les bovins du Brésil jouissent d'une bonne réputation de haute qualité et d'excellentes caractéristiques, a-t-il par ailleurs affirmé. Au cours du mois de mars, un effectif total de 5.129 têtes a été importé dont 4.529 têtes de bovins et 600 têtes d'ovins contre 1.919 têtes de bovins importées au cours du mois de février 2023. Pour rappel, le gouvernement a décidé par décret n°2.23.47 du 27 janvier 2023 de suspendre jusqu'au 31 décembre 2023, les droits d'importation appliqués aux bovins domestiques de races de production de viande destinées à l'abattage. Une mesure qui vise à lever les difficultés rencontrées par les importateurs marocains et assurer un approvisionnement normal en viande bovine au niveau des marchés locaux. Il s'agit également de réduire et stabiliser le prix des viandes rouges sur le marché national, de faire face à toutes les formes de spéculation et d'intermédiaire dans la commercialisation des viandes rouges et de préserver le cheptel bovin.