Six régions ont présenté, en 2019, un produit intérieur brut (PIB) par habitant supérieur à la moyenne nationale qui s'est située à 32.394 dirhams, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP). Il s'agit des régions de Dakhla-Oued Ed-Dahab (86.166 DH), de Laâyoune Sakia El Hamra (51.202 DH), de Casablanca-Settat (50.075 DH), de Guelmim-Oued Noun (38.858 DH), de Rabat-Salé-Kénitra (36.596 DH), et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (33.367 DH), fait savoir le HCP dans une note d'information relative aux comptes régionaux de l'année 2019. Dans les autres régions, le PIB par habitant s'est situé entre 17.971 DH, enregistré dans la région de Drâa-Tafilalet et 27.197 DH dans Souss-Massa. La dispersion du PIB par habitant est en augmentation. L'écart absolu moyen est passé de 13.106 DH en 2018 à 13.115 DH en 2019. Les comptes régionaux de 2019 font aussi ressortir des disparités des taux de croissance du PIB entre les régions. Sept régions ont enregistré des taux de croissance supérieurs à la moyenne nationale (2,6%). Il s'agit de Guelmim-Oued Noun (7,1%), de Laâyoune Sakia El Hamra (7%), Drâa-Tafilalet (5,8%), de Béni Mellal-Khénifra (5,6%), de l'Oriental (5,5%), de Dakhla-Oued Ed-Dahab (4%) et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (3,8%). La région de Marrakech-Safi a marqué un taux de croissance, proche de la moyenne nationale, de 2,8%. Les quatre régions restantes ont présenté des taux de croissance inférieurs à la moyenne nationale ; allant de 2,3% dans Souss-Massa à 0,6% dans Rabat-Salé-Kénitra. Par ailleurs, 22,6% de la croissance nationale est à mettre à l'actif de Casablanca-Settat dont la contribution à la croissance du PIB a été de 0,6 point. Les deux régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Béni Mellal-Khénifra ont participé successivement de 15,6% et 12,3% à la croissance du PIB en volume, soit 0,4 point et 0,3 point. Les neuf régions restantes ont contribué pour 50% de la croissance enregistrée en 2019 soit 1,3 point. En outre, le HCP indique que Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Fès-Meknès ont accaparé un peu plus de la moitié (51,5%) des dépenses de consommation finale des ménages (DCFM) au niveau national, avec 25% , 14,8% et 11,7%, respectivement. Celles de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de Marrakech-Safi ont détenu une part de 22,6% des DCFM, réparties respectivement à 11,4% et 11,2%. Les sept régions restantes ont contribué pour près d'un quart (25,9%) aux DCFM, avec des apports compris entre 0,7% pour la région de Dakhla-Oued-Ed-Dahab et 7,2% pour la région de Souss-Massa. Dans ces conditions, les disparités des dépenses de consommation se sont légèrement creusées. L'écart absolu moyen entre la DCFM des différentes régions et la DCFM régionale moyenne a atteint 35,4 milliards de dirhams (MMDH) en 2019 au lieu de 34,4 MMDH en 2018. Rapportées à la population, les dépenses de consommation finale des ménages affichent des niveaux supérieurs à la moyenne nationale (18.381 DH en 2019) dans six régions. Il s'agit de Dakhla-Oued-Ed-Dahab (26.554 DH), de Casablanca-Settat (22.401 DH), de Rabat-Salé-Kénitra (20.064 DH), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (19.809 DH), de Laâyoune Sakia El Hamra (19.652 DH) et de l'Oriental (18.849 DH). Dans les autres régions, les dépenses de consommation par habitant passent d'un minimum de 12.752 DH (Drâa-Tafilalet) à 17.456 DH (Fès-Meknès). A cet effet, la dispersion des dépenses de consommation finale des ménages par tête a enregistré une légère hausse. L'écart absolu moyen est passé de 2.856 DH en 2018 à 2.880 DH en 2019.