34,1% de la croissance nationale provient de la région de Casablanca-Settat. Les activités tertiaires (services marchands et non marchands) contribuent pour 50,3% à la richesse nationale en 2016. Le Haut Commissariat au Plan rend public les agrégats relatifs à la croissance économique régionale au cours de l'année 2016. En guise de rappel, l'économie nationale a enregistré en cette année un produit intérieur brut (PIB) de 999,1 milliards de DH en volume et 1.013,6 milliards de DH aux prix courants, réalisant une croissance économique de 1,1%. Il ressort des comptes régionaux de 2016, des disparités des taux de croissance du PIB en volume entre les régions. Six régions ont enregistré des taux de croissance supérieurs à la moyenne nationale (1,1%). Il s'agit des régions de Dakhla-Oued-Ed-Dahab (7,6), de Laâyoune-Saguia al Hamra (7,1%), de Guelmim-Oued Noun (6,3%), de Drâa-Tafilalet (4,2%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (2,5%) et de Souss-Massa (2,2%). La région de Casablanca-Settat a marqué un taux de croissance, proche de la moyenne nationale, de 1,2%. Les autres régions présentent des taux de croissance inférieurs à la moyenne nationale entre 1% (région de Rabat-Salé-Kénitra) et -2,2% (région de Béni Mellal-Khénifra). Par ailleurs, 34,1% de la croissance nationale est à mettre à l'actif de la région de Casablanca-Settat dont la contribution à la croissance du PIB est de 0,4 point. Les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de Rabat-Salé-Kénitra participent pour 37,3% à la croissance du PIB en volume, soit 0,5 point, avec 0,3 et 0,2 point respectivement. Les neuf régions restantes contribuent pour 28,6% de la croissance enregistrée en 2016 soit 0,2 point. D'après les données publiées par le HCP, les disparités du PIB entre les régions se sont accentuées. L'écart absolu moyen (la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB régional moyen) est passé de 56,8 milliards de DH en 2015 à 58,1 milliards en 2016. Par secteur d'activité, le primaire (agriculture et pêche) constitue 12% du PIB au niveau national en 2016. Dans la majorité des régions, la contribution de ce secteur à la création de la richesse dépasse la moyenne nationale. Le secteur secondaire (industrie, mine, électricité et eau, bâtiment et travaux publics) représente 26 % du PIB au niveau national en 2016. Quatre régions affichent des parts supérieures à cette moyenne : la région de Casablanca-Settat avec 36,2%, celle de Béni Mellal-Khénifra avec 32,3%, celle de Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec 32,2% et celle de Laâyoune-Saguia al Hamra avec 30,8%. Les activités tertiaires (services marchands et non marchands) contribuent pour 50,3% à la richesse nationale en 2016. Les régions de Guelmim-Oued Noun, de Dakhla-Oued-Ed-Dahab et de Rabat-Salé–Kénitra présentent des structures économiques dominées par les activités des services, avec des parts largement supérieures à la moyenne nationale, respectivement de 68,6%, 65% et 60,5%. Elles affichent, toutefois, les parts les plus faibles relatives à la participation des activités secondaires à la création de la richesse régionale. En ce concerne les dépenses de consommation finale des ménages (DCFM), par région, les régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra ont participé pour 39,7% aux (DCFM) au niveau national, avec 24,9% et 14,8% respectivement. Celles de Fès-Meknès, de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de Marrakech-Safi et de Souss-Massa ont participé pour 41,5% aux DCFM. Cette participation a été respectivement de 11,8%, 11,4%, 11,2% et 7,1%. Le reste des régions ont contribué pour 18,7% des DCFM, avec des apports compris entre 0,6% pour la région de Dakhla-Oued-Ed-Dahab et 7% pour la région de l'Oriental. A noter que les disparités des dépenses de consommation se sont légèrement atténuées. L'écart absolu moyen entre la DCFM des différentes régions et la DCFM régionale moyenne a atteint 30,5 milliards de DH en 2016 au lieu de 30,6 milliards de DH en 2015.