Marrakech est aujourd'hui la destination phare du tourisme de luxe au Maroc. Avec ses établissements luxueux et ses grands espaces, la ville ocre fait rêver les milliardaires de la planète. Le tourisme de luxe représente un chiffre d'affaires total mondial de 1,5 milliard de dollars chaque année. Un montant consacré au bien-être, aux dîners, aux évènements sportifs ou culturels. Le montant dédié à l'hébergement et au transport aérien s'élève quant à lui à 1,4 milliard de dollars par an. Ces chiffres ont été révélés par l'étude des cabinets Barton et Wealth-X pour le salon ILTM (International Luxury Travel Market) organisé à Cannes du 2 au 5 décembre. L'édition 2019 a vu la participation de l'ONMT et de quelques opérateurs nationaux. Cela dénote de l'importance de ce tourisme à haute valeur ajoutée que le Maroc gagnerait à développer. Marrakech est aujourd'hui la destination phare du tourisme de luxe au Maroc. Avec sa dizaine d'établissements luxueux et ses grands espaces qui se prêtent à l'organisation d'évènements féeriques et grandioses, Marrakech fait rêver les milliardaires de la planète. Après Madonna, David et Victoria Beckham qui ont fêté respectivement leur anniversaire et anniversaire de mariages, de plus en plus de milliardaires et de millionnaires moins célèbres choisissent la ville ocre pour y célébrer leur mariages ou leur anniversaire. Dernier en date: Marc El Asry, ce riche américain copropriétaire de Milwaukee Bucks, équipe de la NBA, a fêté son 60e anniversaire à Marrakech, sa ville natale, où il a également convié le couple Clinton. De moins fortunés considérés parmi les riches suivent le pas des célébrités et visitent les capitales mondiales du tourisme de luxe. Le rapport de Barton et Wealth-X distingue en effet trois grandes catégories de clients, en fonction du niveau de leur fortune. La catégorie la plus élevée, avec un revenu net de 30 milliard de dollars, est estimée à environ 265 000 personnes à travers le monde. Le voyage constitue l'un des secteurs de dépenses privilégiés par les personnes disposant d'un revenu de plus d'un million de dollars, et cette clientèle consacre en moyenne 30 000 de dollars par an en voyages. Enfin, la dernière catégorie est celle des HENRY «High Earners Not Rich Yet». Ces consommateurs ne font pas partie des catégories les plus riches mais ils s'offrent volontiers des vacances d'exception. Ce marché représente aujourd'hui 63% des dépenses dans l'écosystème du voyage de luxe. Outre la grande marque hôtelière, le voyage en première classe ou le dîner dans un restaurant étoilé Michelin les voyageurs fortunés sont attirés par les expériences uniques non accessibles à tous. L'accent est mis sur la discrétion, l'exclusivité et la personnalisation. Un vol en montgolfière dans un hôtel de luxe, une nuit dans un bivouac 5 étoiles au milieu du désert ou encore une visite de musée ou de palais exclusive avec un guide qui emporte le visiteur dans un autre temps sont quelques unes des expériences uniques proposées au voyageur millionnaire. Des tendances de voyage durable en consommant des produits locaux prennent également de l'importance. Les voyageurs veulent désormais que leur séjour ait le moins d'impact nuisible sur les populations locales. «Le développement durable n'est pas une mode mais une transformation de voyage tel que nous le connaissons», déclare Costas Chris, stratège en développement durable monde, membre du Network Virtuoso Travel dans le rapport «Luxury Insights» élaboré par le group hôtelier Fairmont, marque du groupe AccorHotels. Selon une étude réalisée par les cabinets Barton et Wealth-X, le tourisme de luxe représente un chiffre d'affaires total de 1,5 milliard de dollars chaque année.