Le parc éolien de Boujdour, 300 MW, enfin sur les rails. C'est le 2e projet à voir le jour après celui de Midelt (180MW). Trois autres projets sont en instance de réalisation, le tout formant le projet de Parc éolien intégré d'une puissance de 850 MW. Sur les 5 projets qui composent le futur parc éolien intégré d'une puissance globale de 850 MW, seuls 2 sont aujourd'hui en cours de développement. Après le projet de 180 MW à Midelt, dont les travaux ont débuté fin 2018, c'est au tour de celui de Boujdour, 300 MW, d'entrer en phase de construction. Mobilisant un investissement de 414 millions de dollars, ce site éolien a enfin vu ses contrats de mise en œuvre signés par l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), la Moroccan Agency for Sustainable Energy (MASEN) et le consortium d'entreprises formé de Nareva Holding et Enel Green Power, associé à Siemens Gamesa Renewables qui avait remporté l'appel d'offres international en 2016 pour le développement, la conception, le financement, la construction et l'exploitation et la maintenance de l'ensemble du projet. La production électrique prévisionnelle globale dudit projet permettra au pays d'économiser quelque 2,38 millions tonnes de CO2 par an. Rappelons que ce projet a donné naissance à une industrie éolienne marocaine, et ce par l'installation à Tanger d'une usine de production de pales par le porteur du projet, avec une capacité annuelle de près de 600 unités, équivalant à plus de 600 MW produite par an. Notons également que le projet éolien intégré, composé des cinq parcs éoliens Midelt – 180 MW, Boujdour – 300 MW, Jbel Lahdid (Essaouira) – 200 MW, Tiskrad (Tarfaya) – 100 MW et Tanger II – 70 MW, constitue un élément important de la stratégie énergétique nationale, qui ambitionne de porter à 52% la puissance électrique installée à base d'énergie renouvelable à l'horizon 2030. La mise en service progressive du parc est prévue pour 2021.