Les échanges concernent, entre autres, le prélèvement et le versement mensuel des cotisations, le contrôle médical et la scolarité des étudiants. L'objectif est de partager les bonnes pratiques liées au pilotage de l'activité de l'AMO, lutter contre la fraude, procéder au contrôle et développer les services en ligne. La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) ont procédé, le 7 juillet, à la signature d'une convention de collaboration et de partenariat en présence de Mohamed Yatim, ministre du travail et de l'insertion professionnelle, Said Ahmidouch, DG de la CNSS et Abdelaziz Adnane, DG de la CNOPS. L'objectif est de cadrer les relations de coordination, de formaliser les axes de coopération et de définir les engagements relatifs à ces actions de partenariat. La CNSS et la CNOPS collaborent depuis des années, notamment en matière d'échange d'informations. «A titre d'exemple, la CNSS a bénéficié de l'expérience de la CNOPS dans la mise en place de l'Assurance maladie obligatoire (AMO) et plus particulièrement de son expertise dans les systèmes d'informations», déclare Said Ahmidouch. Ainsi, dans le pilotage de l'AMO de base, cet échange d'informations sera lié aux domaines du contrôle médical, celui de la scolarité des étudiants et de la lutte contre la fraude. Il concerne également le prélèvement et le versement mensuel des cotisations AMO aux pensionnés CNSS assujettis au régime AMO-CNOPS. Amélioration des services en ligne A fréquence périodique, l'échange de données permet de faire face aux cas potentiels de double couverture des assurés. Selon Abdelaziz Adnane, cette convention peut couvrir d'autres domaines tels que le contrôle des cliniques, la gestion de l'AMO, la lutte contre les falsifications et l'élaboration d'études destinées à assister le citoyen. «Il est absolument nécessaire de travailler sur le décret relatif à la lutte contre la fraude mais aussi sur la formation des ressources humaines de la CNSS et de la CNOPS. Il est impossible de gérer l'assurance maladie obligatoire sans former nos ressources à la protection sociale», souligne-t-il. Par ailleurs, la convention de partenariat vise également le développement et l'amélioration des services en ligne mis à disposition des clients et des partenaires des deux organismes ainsi que la mutualisation des plateformes techniques d'archivage.