Hamid Chabat, secrétaire général du parti de l'Istiqlal, a promis qu'il allait évoquer au sein de la majorité gouvernementale la question de ce qu'il appelle «le territoire marocain usurpé» par l'Algérie. Hamid Chabat a affirmé à Lakome que la récupération de Tindouf est une exigence du peuple marocain. Il explique qu'il s'agit de « Tindouf, Colomb Bechar, Hassi Baida et Elknadssa », qui font aujourd'hui partie du territoire algérien. Chabat a tenu à préciser que lorsqu'il a évoqué la question le 1er mai devant ses partisans, il l'a fait en sa qualité de secrétaire général du Parti de l'Istiqlal et non comme une composante du gouvernement. A la question de savoir si cette proposition ne contredit pas la signature en 1972 par les deux défunts chefs d'état, le roi Hassan II et le président algérien Houari Boumediene, de la Convention sur la démarcation de la frontière entre le Maroc et l'Algérie, Chabat a nié toute contradiction puisque le "Parlement marocain, constitutionnellement, n'a pas ratifié ce qui a été convenu entre Hassan II et Boumediene." Chabat a nié que cette proposition pouvait aggraver encore plus la crise des relations entre les deux pays voisins, suite aux derniers développements de l'affaire du Sahara, martelant que le Maroc est chez lui dans son Sahara marocain et que le problème aujourd'hui des Marocains concerne le Sahara oriental, qui est un territoire Marocain que l'Algérie continue de coloniser. Chabat affirme que Tindouf est restée dépendante de la ville d'Agadir jusqu'en 1952, en que les habitants de Tindouf, y compris le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz Marrakechi, sont tous Marocains, et qu'ils obtenaient tous les documents administratifs à Agadir jusqu'en 1952.