L'une des icônes du cinéma mondial sort son premier album en tant que chanteuse Victoria Abril sera en concert à Casablanca le 1er décembre 2005. Elle chantera son premier album PUTCHEROS DE BRASIL qui est depuis des mois un succès planétaire. Un spectacle très glamour pour celle qui y a mis " tout son coeur ". Ce sont dix chansons choisies parmi les meilleures dans le l'infini répertoire brésilien, composées par Antonio Carlos Jobim, Vinicius de Moraes, Caetano Veloso, Chico Buarque, Dorival Caymmi, Sergio Mendes, Roberto Menescal ou Ronaldo Boscoli. Des chansons comme Aguas de março, Desde que o samba é samba, Agua de bébé, Mais que nada, One note samba, Ah tu verras (O qué séra), O barquinho, Doralice… C'est là un réel exercice de performance et un défi de taille pour tous ceux qui se frottent à une musique aussi exigeante. Pour Victoria Abril, ce challenge est très vite mué en plaisir à la fois de chanter et surtout de rendre hommage à tous ces grands artistes qui lui ont donné du bonheur. "Je me suis sentie comme chez moi parce que la musique brésilienne est dans ma mémoire " assure Victoria Abril dont les origines espagnoles ne sont pas si éloignées de cet héritage latino-africain. Cette musique "fait partie de ma petite adolescence et elle m'accompagne depuis mes premiers pas dans le parc du Retiro, depuis mes premiers amours. Dans les années 70, c'était ce que l'on voulait chanter, ma bande sonore". Sous la production de Javier Limon (producteur de Bebo & Cigala, Paco de Lucia, Luz Casal, Nino Josele, Montse Cortes, et tant d'autres), Victoria Abril s'est lancée dans l'aventure avec des résultats pour le moins inattendus. Chanter la bossa nova n'est pas chose facile, surtout si l'on se réfère à des artistes comme Jobim, Joao Gilberto, Elis Regina, Astrud Gilberto ou Rosa Passos, pour ne citer que quelques exemples. Mais Victoria Abril a trouvé sa voie: "La bossa nova se chante comme de la dentelle, avec un fil de voix et des textes merveilleux. Elle est délicate et profonde. Elle parle de choses qui me touchent, elle parle du coeur. C'est comme si elle avait été inventée pour moi". Deux collaborations viennent agrémenter ce premier album. Rosa Passos qui participe à deux chansons pour un duo de pure jubilation. "Chanter aux cotés de Rosa Passos, on ne peut le faire que s'il y a adoration, autant que de la vénération", dit Victoria.Ce furent les premières chansons que l'on enregistra, et on s'est dit :" on ne peut pas descendre la barre. On démarre ici, et on va la placer encore plus haute". Aux cotés de Rossa Passos, il faut aussi compter sur la présence de Concha Buika, une chanteuse d'origine guinéenne, d'un énorme talent. "J'avais besoin de quelqu'un qui soit en dehors du monde de la bossa nova pour apporter des choses nouvelles", explique Victoria Abril. "Pour certaines chansons j'ai voulu un musicien de jazz, cela parce que je ne voulais pas quelque chose de classique mais plutôt d'éclectique... J'avais besoin de faire prendre l'air a la bossa". On se rend compte très vite que ce travail a été dur pour arriver à un résultat aussi surprenant. Et l'artiste de confesser :"J'ai commencé avec une sélection de 60 chansons, puis après 40, pour en arriver à 20. Le chemin n'était pas tracé, et Javier Limon a éduqué mon oreille. Moi, j'y ai mis la transgression et la nouveauté". Pour une première en or que l'on verra à Casablanca. Jeudi 1er décembre au Megarama, à 21 heures