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On en veut plus !
Publié dans La Gazette du Maroc le 14 - 03 - 2005


Spécialité de l'anesthésie
Plaisanterie médicale : Spécialisez-vous en dermatologie. Votre patient ne mourra jamais, ne viendra jamais en urgence et ne vous quittera jamais. Tout ce que vous n'aurez pas en choisissant l'anesthésie. Cette spécialité "à risque" de moins en moins cotée par les étudiants en médecine. Abandonnée au profit des spécialités "douces" et sans risques. Comme la gynécologie ou la chirurgie, l'anesthésie est une spécialité qui impliquerait un très grand nombre de procès. Car souvent, l'acte chirurgical peut être banal, mais une maladresse au niveau de l'anesthésie peut tuer le malade. Et comme on dirait dans le monde de la médecine et de l'anesthésie "il existe la petite chirurgie et la grande chirurgie. L'anesthésie, elle, est toujours grande".
Et puis, à quoi bon "se taper" 13 ans d'études en médecine et en anesthésie pour se retrouver à faire le même travail qu'un infirmier qui en a à peine fait 2 ans d'infirmerie et une année supplémentaire pour se spécialiser en anesthésie ? Beaucoup de médecins anesthésistes se posent la question…Quand il est trop tard. Le fait est maintenant, qu'ils doivent faire preuve de collaboration et de travail en équipe avec leur aînés infirmiers. Un travail de consensus souvent difficile à mener à bout. Aussi bien avec les infirmiers anesthésistes qu'avec les médecins chirurgiens qui les priveraient de l'autonomie de décision nécessaire. "On doit au moins nous laisser libres d'exercer notre profession. Il faut nous laisser décider des conditions d'anesthésie du patient, des moyens et de la durée de l'anesthésie", revendications élémentaires des spécialistes en anesthésie et qui sont pour le moins légitimes. Or, aujourd'hui encore, ils sont souvent confrontés à l'avis du chirurgien qui "se mêle" de leur travail et en partagent la prise de décision médicale. "La vie des patients au Maroc ne coûte pas trop cher", remarque sans hésiter un médecin anesthésiste révolté qui déplore notamment l'ignorance du patient qui vit encore dans l'ère du "Benaj". "Souvent lorsque j'arrive en salle d'opération pour endormir le malade, ce dernier refuse de me laisser le toucher sans la présence du "médecin". On me prend automatiquement pour un infirmier", enchaîne t-il. "Aujourd'hui au Maroc, dans le domaine de l'anesthésie, nous sommes l'image miroir de ce qui se passait en France il y a de cela 40 ou 50 ans", explique un autre. La présence d'un médecin anesthésiste pendant l'intervention chirurgicale est aujourd'hui une obligation non seulement dans les pays développés, mais également chez nos voisins tunisiens et même algériens. Ce médecin étant le seul habilité à assumer le rôle technique, à autoriser certains actes anesthésistes. "Au Maroc, on recours encore rarement aux consultations pré-anesthésiste.
Ce n'est pas du tout obligatoire".
Nos praticiens chirurgicaux se permettent, et le plus légalement du monde, de zapper cette étape pré-opératoire qui consiste à évaluer le malade et déterminer le risque encouru non pas par la chirurgie mais par l'anesthésie.
En attendant qu'ils prennent plus la vie de leurs malades au sérieux, on en entendra encore des histoires d'erreurs médicales…


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