Eclairage et assainissement La Lydec a organisé une rencontre avec les médias du 25 au 27 juin dernier. L'entreprise vise, par ses journées informatives, à communiquer sur ses réalisations durant l'année précédente et ses perspectives stratégiques d'avenir. 27 juin dernier à El Jadida. Le but de cette rencontre était de dresser un bilan des réalisations de l'entreprise durant l'année 2003 et les perspectives d'avenir. Durant cette rencontre, il a été souligné que des grands budgets ont été déployés afin d'accompagner le développement de ses activités. La Lydec a engagé ainsi des projets de grande envergure ayant requis des investissements de l'ordre de 4.129 MDH pour la période du 1er août 1997 au 31 décembre 2003 dont 2.389,3 MDH en fonds propres. Ainsi, l'activité de l'assainissement liquide a représenté 34 % du total des montants investis. Erigée en priorité, cette activité a eu pour principaux objectifs : l'amélioration du taux de desserte en renforçant le réseau, la lutte contre les débordements visant à corriger les dysfonctionnements et à diminuer fortement les risques d'inondations ainsi que la poursuite du schéma de dépollution. Quant aux investissements dans l'eau potable, ils ont représenté 20 % du total. La Lydec a poursuivi son objectif visant à répondre aux exigences de continuité et de qualité de service tout en s'employant à améliorer le taux de desserte et la pression dans certains quartiers, augmenter le rendement, sécuriser la distribution dans les zones industrielles et renforcer le contrôle de la qualité de l'eau. L'activité «électricité» a recueilli 30 % des investissements globaux réalisés depuis août 1997. Ces investissements ont permis de répondre à la progression de la consommation, d'augmenter le rendement et d'améliorer la qualité de service en diminuant le nombre de coupures et leur durée et en faisant bénéficier les clients du passage de 110 volts à 220 volts et en développant des solutions d'électrification des zones non encore raccordées. La part des investissements dans les moyens communs s'établit à 16 %. Ce volume est entièrement orienté vers l'amélioration du service rendu aux clients, au réaménagement et à l'équipement des agences ainsi qu'à l'optimisation du travail basé sur la remise à niveau et la création de nouveaux locaux à l'image de la création du Centre de maintenance et de métrologie où sont regroupés en un lieu unique certains services de maintenance, la quasi-totalité des ateliers et les laboratoires de métrologie eau et électricité. Durant cette rencontre, on n'a pas manqué de débattre du sujet qui a toujours été considéré comme sensible. Il s'agit de la tarification. Dans ce sens, Guy Canavy, directeur général de la Lydec, a souligné que le contrat initial avait prévu des hausses de tarifs dans les premières années. «En fait, la Lydec achète les deux-tiers de l'eau distribuée de l'ONEP. Ce qui fait que la hausse des prix d'achat se répercute sur les prix de vente aux clients», explique-t-il. En ce qui concerne l'assainissement, Guy Canavy a estimé qu'un réel besoin en investissement s'impose pour répondre aux besoins grandissants du Grand Casablanca. Le débat sur l'éclairage public a mis le point sur le grand déficit dont souffre la capitale économique. On recense 10.000 points lumineux non encore réhabilités à Casablanca. Lydec en a réhabilité 30.000 bien qu'elle estime qu'un effort supplémentaire doit être consenti sur ce point.