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Di-Antalvic : L'antidouleur très controversé, toujours en vente au Maroc
Publié dans La Gazette du Maroc le 17 - 07 - 2009

Après avoir été interdit aux USA, il l'est maintenant en Europe.
Les médicaments associant paracétamol et dextropropoxyphène (DXP), tels que le Di-Antalvic et ses génériques, seront progressivement retirés du marché européen.
Ce retrait fait suite à deux recommandations émanant, à la fois, de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé et de l'Agence européenne d'évaluation des médicaments. Ce retrait ne se limite d'ailleurs pas au seul continent européen, mais concerne également les Etats-Unis, puisque dès janvier 2009, un comité de spécialistes réunis par la Food and Drug Administration (FDA) s'est prononcé pour le retrait du Di-Antalvic et ses génériques du marché. Tous estimant que le risque présenté par ces produits était plus élevé que leurs avantages. En effet, en cas de surdosage, ces médicaments associant paracétamol et dextropropoxyphène (DXP), présentent un caractère toxique.
Des centaines de décès
Une trentaine de spécialités pharmaceutiques contiennent cette association dont le Di-Antalvic. Médicament controversé et opiacé antidouleur, celui-ci est indiqué dans le traitement des douleurs modérées ou intenses, ou qui ne sont pas soulagées par l'aspirine, le paracétamol ou l'ibuprofène.
Un antidouleur dont on connaît les risques depuis plusieurs années puisqu'il a été impliqué dans de nombreux décès par intoxication accidentelle ou volontaire survenus dans plusieurs pays. Notamment en Grande-Bretagne et en Suisse, deux pays qui ont retiré de leurs marchés nationaux les médicaments combinant le DXP et le paracétamol. Lesquels produits ont coûté la vie respectivement à près de 400 et 200 personnes.
Le Maroc, pays hors sol
Il semble pourtant qu'au Maroc le risque ne soit pas le même.
La commission de vigilance n'a-t-elle pas fait savoir que «l'usage de cette spécialité pharmaceutique ne présente aucun risque sur la santé des patients dans les conditions normales d'utilisation respectant les prescriptions médicales».
«Le statut du Maroc le place au même niveau que l'Europe au niveau médical et développement humain. C'est dire qu'une telle mesure ne doit pas nous laisser indifférents. Il en va de la santé des citoyens», s'insurge le Dr Sanhaji à l'un de nos confrères. L'avis de la commission n'empêche pas Yasmina Baddou de confirmer que «dans le but d'harmoniser le dispositif de sécurité des médicaments avec le dispositif européen auquel le Maroc fait référence», il a été aussi décidé «le retrait progressif des spécialités pharmaceutiques contenant du dextropropoxyphène dans un délai d'un an, afin de préparer le passage aux alternatives thérapeutiques».
S'il n'y avait pas de risques mortels à la clé, le débat politicien qui consiste à ménager la chèvre et le chou et à ne gêner personne serait ridicule. Seulement…
Car enfin, les dignes membres de la commission de vigilance ne savent-ils pas comment se soignent les malades marocains ? Ne savent-ils pas que les questions de dosage médicamenteux demeurent des notions inexplicables et incompréhensibles pour la grande majorité de la population ?
Sans doute pensent-ils que le Maroc n'a de leçon à recevoir de personne. L'honneur national serait en jeu. Un honneur bien mal en point pour qu'il soit rabaissé à ce niveau-là. Si en effet, le Maroc n'a de leçon à recevoir de personne sur des tas de questions (souvent d'ailleurs celles où on fait du copier-coller sans lésiner alors que nous ne sommes pas forcément les plus mauvais, mais c'est une autre histoire) celle de l'utilisation médicamenteuse et surtout de l'auto-médication est suffisamment grave pour ne pas dire et faire n'importe quoi.


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